Max Dubernard nous a quittés brusquement il y a quelques semaines. Il avait beaucoup d'amis qui auraient voulu lui témoigner leur affection lors de ses obsèques. Ses amis proviennent d'horizons très différents souvent insoupçonnés. Ils reflètent son intérêt dans de nombreux domaines. Ce document que chacun peut enrichir constituera une sorte de message de solidarité vis à vis de ce qu'il a pu apporter à chacun de nous. Il nous permettra aussi de mieux se rappeler de tous les aspects de ses interactions avec les autres. Merci d'y ajouter votre touche personnelle Pr Xavier Martin - Université Lyon 1
Max tu nous a laissé, pantois, sidérés…Tu es parti comme tu as vécu à toute vitesse ! Une mort qui te ressemble en quelque sorte. Tu aurais sans doute souhaité ce départ rapide et sans bavure. Terriblement douloureux pour ta femme Camille, pour tes enfants, Carole, Gil, Estelle et tes petits enfants avec lesquels tu partais en vacances, nous leur adressons toutes nos plus sincères condoléances. Passé le moment de sidération, les souvenirs se sont bousculés. Ceux d'une longue vie professionnelle (38 ans) comme celle de nos rencontres amicales où tu animais les conversations avec de nombreuses anecdotes et aventures diverses, devant un auditoire amusé. Je t'ai connu au début des années 70 j'étais externe chez le Pr Traeger et toi interne. Je te revois déboulant d'un pas décidé tous les couloirs de l'hôpital de l'Antiquaille, les grands tableaux en contre-plaqué des greffés sous le bras, ouvrant les portes les unes après les autres à grands coups de pied. Après notre arrivée à Edouard Herriot, où j'avais réussi à décrocher mon premier poste, tu étais alors jeune "chef" plein d'enthousiasme et d'idées nouvelles, qui parfois pouvaient paraître folles. Il y eut aussi à cette époque des voyages avec toute l'équipe de transplantation, afin d'initier les programmes de greffes de rein. L'Italie à Naples où tu avais eu le plus grand mal à t'imposer dans un pays où à l'époque seuls les "séniors", agrégés ou chef de services avaient le droit d'opérer. Puis Nis en ex-Yougoslavie, Mendoza et Cordoba en Argentine, où nous avons été merveilleusement accueillis grâce à tes bonnes relations avec les urologues argentins venus se former dans le service. Tu as aussi enchainé les grandes premières, première greffe chez un enfant de 9 mois, première greffe de rein + pancréas partiel, première greffe de surrénale et enfin première greffe d'un puis deux bras. Si tu n'as pas réalisé ces dernières, tu t'es dépensé sans compter pour réunir la meilleure équipe capable de réussir cet exploit, tout comme pour ta dernière grande première, la greffe de visage d'Isabelle. Pour la greffe du nourrisson, elle fut réalisée dans le bloc que tu avais fait construire spécialement pour les greffes et les prélèvements, tu avais fait installer un flux laminaire et il y régnait un froid polaire. Nous avions avec Daniel Floret déployé des trésors d'imagination afin que ce pauvre enfant ne meure pas d'hypothermie, quant à moi une seule solution empiler les sarraus et garnir mes sabots de coton ! Nous avons tous survécus y compris le bébé ! Vive les Vieilles et les Vieux du pavillon V : V 4 : Une de tes dernières inventions, pour garder le lien avec tous tes anciens collaborateurs-trices. Tu m'avais donc chargé de réunir tous les anciens-nes du service, ce que nous avons fait pendant plusieurs années en réunissant soignants-es et médecins au cours d'une soirée conviviale ou nous avons pu nous retrouver et prendre des nouvelles des uns et des autres. Des souvenirs il y en a des dizaines, se les rappeler nous aidera à ne pas t'oublier, avant un jour d'aller … te rejoindre.
Cher Professeur et grand ami, j'ai accepté avec plaisir l'invitation qu'il nous a faite en 1978 lorsqu'il s'est rendu au Paraguay avec la Mission française avec un autre grand professeur, le Dr Jules Traeger, j'étais en tant que médecin résident/interne au département d'urologie de la Hospital de Clinicas de la Universidad Nacional de Asuncion et m'a reçu avec beaucoup d'affection à son service du Pavillon V, de septembre 1982 à octobre 1985 et m'a permis une formation complète en urologie et transplantation, qui m'a permis d'effectuer la première greffe de rein en mon pays le 18 décembre 1985 et bien d'autres. Je me souviens de lui avec ma plus grande affection et estime, comme un excellent être humain, collègue et ami fraternel. et ainsi je me souviendrai et serai éternellement reconnaissant pour la vie Il était mon mentor et m'a appris à être chirurgien et professeur dans notre chaire d'Asuncion. Nous l'avons eu comme invité spécial à notre congrès d'urologie à Asunción du 6 au 9 mai 1992. Paix dans sa tombe au grand professeur et ami
Arrivée en 2006 dans le service d'Urologie d'HEH j'ai eu la chance de côtoyer le Pr Dubernard au travers de sa passion pour la Recherche. Un dynamisme de motivation dans le domaine surtout pour les "jeunes"! passion toujours parfaitement et simplement transmise au travers des discussions de couloirs ou autour d'un café. Toujours plein d'humour et de bonne humeur. Une personnalité accessible, encourageante et d'une humilité incroyable. Une qualité honorable à ce niveau d'excellence. Ce fut un honneur de vous connaitre Mr Dubernard, merci!!!
Passé dans son service en tant qu'interne puis assistant-chef de clinique pendant 3 ans de 1986 à 1989, personne ne pouvait rester indifférent à son énergie, sa puissance de travail, d'innovation et d'organisation, ses qualités chirurgicales. Il est un de ces rares "patrons", certes à caractère fort, qui marque ses élèves à vie, pas uniquement en souvenirs, mais surtout dans sa carrière professionnelle. Chacun ne peut être que fier de l'école de chirurgie qu'il a créée et en être un de ses élèves avec son emprunte dans sa formation puis tout au long de sa carrière. Merci Max pour tout cela.
Max, Je vous dois beaucoup et je n'oublierai jamais ce que nous avons partagé. Une amitié respectueuse, votre bienveillance pour construire la greffe rénale pédiatrique à Lyon, des liens solides avec vous et votre équipe, des conseils toujours pertinents, un enthousiasme incurable, une imagination parfois déraisonnable, votre amour pour les chimères en général et pour le Minotaure en particulier. Je n'oublierai pas votre dernier appel téléphonique, automne 2020, pour me transmettre vos messages au sujet de la HAS dont vous étiez un des pères fondateurs. Entre autres innovations. Merci Max, vous restez avec nous.
Je présente toutes mes condoléances à sa famille.J'ai travaillé à la consultation du pavillon V de 1988 à 2001.j'ai apprécié de travailler avec le professeur Dubernard, c'était une personne très humaine, un très bon chirugien. Marie-Claude RICHARD
message envoye du bloc opératoire en hommage à celui qui fut un Maître, dont l'enthousiasme et l'énergie contagieuses nous ont porté dans notre cursus, nous incitant à ne jamais nous satisfaire de "bien" mais à chercher le "mieux". Merci de nous avoir appris la curiosité, cher Maître, et de nous avoir rappelé inlassablement , en joignant le geste à la parole lors de cette vie quotidienne au pavillon V, de continuer à avoir des rêves , en se donnant les moyens d'aller au bout de ces rêves. Vous avez été un grand patron, Monsieur Dubernard, je m'efforce au quotidien d'honorer votre mémoire, en paix
Toutes mes plus sincères condoléances et mes pensées affectueuses pour ses proches. Travaillant avec lui en tant que psychiatre et psychanalyste dans le cadre des programmes d'allogreffes depuis une douzaine d'années, j'ai pu apprécier la générosité, le dynamisme, l'immense talent de Max. C'était un honneur de travailler avec un grand créateur des innovations chirurgicales contemporaines.
C'est avec une très grande tristesse que j'apprends la perte d'un grand Professeur. J'ai passé mes plus belles années professionnelles dans le Service du Pr. Dubernard. C'était un homme accessible et bienveillant, toujours prêt à une plaisanterie ou faire un compliment. J'avais un immense respect pour ce grand Monsieur. J'adresse à la famille, mes plus sincères condoléances.
Avec Max Dubernard c'était établit une relation amicale j'ai eu la chance de travailler avec lui de 1983 a2010 depuis nous n'avions jamais perdu contact le plus grand respect pour un homme qui a su faire avancer les choses sachant s'entourer d'une équipe médical et paramédical de confiance cordialement Pierre Vocanson
Patron Merci d'avoir partagé avec nous chaque bons et mauvais moments de notre vie. Je me souviens que vous étiez avec nous lorsque notre collègue est décédée vous étiez le seul à nous soutenir à l'église et ça patron on ne peut pas l'oublier. Et puis que dire, la fête improvisée pour se moquer des médecins Brésiliens lorsque l'équipe de France les avait battu!! Qu'est ce que vous avez ri Denis Chatelier quelle exprience! Merci pour votre amour on s'embrasse pas sur la bouche comme vous me disiez lorsqu'on se voyait !!! Surveillez nous du ciel.
Hommage à Max. C'était notre patron, un vrai, à l'ancienne, mais avec une modernité et un allant inégalé sur la place de Lyon. Il nous a insufflé l'amour de la chirurgie et l'audace de la recherche. Il était un exemple de volonté et de bonne humeur pour moi. Il n'avait pas peur de sortir des sentiers battus et il laissera une trace indélébile dans l'histoire de l'urologie et de la médecine de greffe. Le pavillon V était une vraie famille grâce à lui. Je le remercie de m'avoir permis d'en faire partie.
Toutes nos condoléances à la famille de "Max". Il aura marqué d'une trace indélébile l'histoire de la Transplantation à laquelle il a tant apporté avec passion. C'est le dernier des "grands" qui s'éteint!
Quel honneur et quel le fierté d'avoir croisé la route de Jean-Michel Dubernard. Secrétaire d'Henri Kreis, durant 17 ans, j'ai pu partager et être témoin de leurs épopées dans leurs passions communes. Que de souvenirs lorsque nous organisions le 25ème Congrès de la Transplantation Society ou lors des Conseils d'Administration d'Hesperis... entre autre. Gentillesse, humour, accessibilité, rapports humains sincères, je garde le souvenir d'un homme d'exception. Je présente mes sincères condoléances à sa famille
Le départ de Max a occasionné pour moi un vide immense qui n’est pas près de se combler. C’est l’ami de toujours, des débuts de la transplantation et de nous réflexion passionnées sur le sujet, même si nous n’étions pas toujours d’accord…, La politique où il m’a entraîné mais que j’ai vite abandonné car je ne m’y sentais pas bien, le sport en particulier le rugby, les réunions communes ou l’amitié nous unissait, les discussions enflammées parfois a l’excès, les moments d’amitié autour d’un bon repas avec toujours un groupe d’amis chaleureux. Je ne pouvais pas croire qu’il nous quitterai si vite, mais je sais que nous nous retrouverons dans peu de temps et que nous aurons encore l’occasion de passer ensemble des moments joyeux… C’est cela l’amitié avec un grand À. À bientôt Max Jacques Baulieux
Comme tous ses anciens élèves, je suppose, la nouvelle du décès du Professeur Dubernard m’a profondément affecté. En effet après être passé externe puis interne et enfin chef de clinique assistant entre 1998 et 2001 dans son service, j’ai l’impression aujourd’hui que toute ma jeunesse s’évanouit avec son départ. L’homme était bon, et il n’a jamais lâché un seul de ces élèves, on pouvait l’appeler à n’importe quel moment il répondait présent. Le patron était un meneur d’hommes et un visionnaire. Aujourd’hui j’exerce avec 5 associés, tous des anciens élèves du pavillon V et nous essayons de perpétuer ce qu’il nous a appris, rigueur, humanisme et surtout travail d’équipe. L’urologie perd un de ses grands patrons et nous, nous perdons notre maître et notre exemple. Mes pensées vont particulièrement à toute sa famille, enfants, petits enfants. Bruno CHAVRIER
J’ai fait la connaissance de Max pendant l’internat, de façon plutôt inattendue sur un voilier, aux Baléares, avec nos amis communs Francis Ducret et Albert Gelet. Autant dire que l’ambiance était détendue et que Max n’y était pas pour rien! Puis au début des années 80 j’ai eu la chance de travailler à ses côtés. J’étais chef de clinique dans l’unité de Soins Intensifs néphrologiques du pavillon P. Cela impliquait la réanimation des patients en état de mort cérébrale en vue de prélèvements d’organes, et la prise en charge des patients qui venaient d’être transplantés et dont l’instabilité ne permettait pas l’accueil immédiat dans l’unité de greffes - notamment les patients qui avaient reçu une double greffe rein-pancréas. J’ai alors vraiment pris la mesure de son infatigable énergie lors d’un week-end mémorable où le samedi a été consacré à l’accueil et aux prélèvements de plusieurs patients en état de mort cérébrale. En quittant l’équipe le samedi soir Max nous a donné RV au bloc le dimanche matin à l’aube et a réalisé six transplantations rénales dans la même journée! Il y a eu aussi les moments passés au chevet des patients qui venaient de bénéficier d’une réparation complexe des artères rénales et dont la pression artérielle était encore instable. Et toujours cette relation personnelle immédiate, simple et chaleureuse, avec les patients et les collaborateurs qui, au delà de son oeuvre immense, est l’image que je garderai de Jean-Michel Dubernard. Qu'il repose en paix.
Max Dubernard est l'exemple du médecin visionnaire, qui a su organiser autour de lui les équipes permettant des progrès majeurs dans le domaine des greffes. C'était par ailleurs une personnalité très attachante, débordant d'une énergie communicative et n'ayant peur de rien. On ne l'oubliera pas.
A Max, celui avec qui nous avons transformé l'urologie et la chirurgie au cours de discussions et d'actions passionnantes et passionnées
C'est avec une grande tristesse et une vive émotion que j'ai appris le décès brutal du Pr Dubernard. Sa gentillesse, son empathie, son grand cœur font de lui un médecin et un homme exceptionnel. Je suis très fière et très honorée d'avoir pu travailler à ses côtés pendant toutes ces années au Pavillon V, et je garderai un souvenir nostalgique de cette époque qui a marqué ma carrière. Mr Dubernard a toujours été disponible et respectueux à mon égard. Je n'oublierai pas non plus sa générosité, son humour et ses "coups de gueule" mémorables ! Reposez en paix Pr Dubernard... Lydjia BENHARRAT Assistante médico-administrative
J'ai connu Jean-Michel Dubernard en 1973 lors de mon premier stage d'externe, en urologie, chez Jean Perrin. Puis il y eu le DU de microchirurgie, un semestre d'interne et surtout ces trois ans d'assistanat au pavillon V: "Je ne suis pas amoureux de toi, tu m'apportes un poste d'anatomie et moi je t'apprends l'urologie"; Le contrat était clair , il a été rempli de son côté au centuple car en plus j'y ai développé l'esprit de compétition, j'ai assisté et un tout petit peu participé aux grandes découvertes du service, j'ai découvert le monde à travers la foule des chirurgiens étrangers en formation ou en visite. Quelle ouverture , quel apprentissage humain de la différence et du respect pour ceux qui venaient du monde entier, ai-je trouvé dans le service où il arrivait qu'entre dix et vingt urologues en formation participent à l'activité! JM Dubernard, un homme qu'on aurait suivi au bout du monde tant son sourire et son charisme faisaient oublier en quelques secondes ses paroles parfois mordantes, souvent, mais pas toujours justifiées qui émaillaient nos relations . Jamais de fatigue non plus: réunions à 7 heures le matin , puisqu'il n'y pas de temps dans la journée; et quand après deux jours de travail coupés par une nuit de greffe, il faut reprendre le malade à 10 h du soir, la seule bonne réponse au téléphone était: j'y serai avant vous ! Mais aussi de francs moments de détente et de rire... Et j'ai encore la lettre chaleureuse qu'il m'avait adressée quand, à la fin des années 90, j'avais sollicité son aide à propos du statut des aides opératoires. Président de la commission des affaires sociales il avait trouvé la solution. Mille autres souvenirs encore, tant ces quelques années ont marquées ma vie.... En perdant ce Maître à qui je dois tant je ressens la plus grande tristesse que j'ai ressentie en perdant un être cher , en dehors de ma famille proche bien sûr. Je ne le rencontrais qu'occasionnellement , mais il était là et c'était un peu comme s'il avait pu être un recours, alors même que ma carrière est terminée. Je crois qu'il n'aimait pas le mot de "Patron" mais c'était quand même le mien et "Patron" à la même racine que "Père". J'ai pensé à lui chaque jour de ma vie , maintenant cela continue mais c'est avec tristesse. A toute sa famille , connue ou non, j'adresse mes très sincères condoléances afin que tous sachent que selon la formule d'Edmond Rostang , il y a des "obscurs , des sans grades" qui garderont et transmettront son souvenir avec affection. Pierre-Olivier Cadi
Pour moi et pour beaucoup d entre nous vous avez été un brillant exemple .vos engagements ,votre générosité, votre caractère ne seront pas oubliés: Que de souvenirs depuis votre arrivée comme interne au pavillon V vous resterez a jamais dans ma mémoire : Prenant part a la douleur de vos enfants, de votre frère et de toute votre famille René se joint a moi pour vous présenter nos sincères condoléance
C'est avec tristesse que je vous adresse mes plus sincères condoléances pour la disparition de Monsieur le Professeur Dubernard. Je garde un très bon souvenir des années passées à travailler dans son service. Il portait une grande considération à son personnel. Je lui en serai toujours reconnaissante.
Avec Max nous étions très amis . Difficile de lui rendre hommage. D'abord il aurait sorti une de ses phrases favorites "Arrête tes conneries". Ensuite , parce qu'il s'agissait d'un personnage sans limite tellement au dessus des autres par son dynamisme , ses engagements multiples, sa créativité, sa hauteur de réflexion . Cette hyperactivité ne l'empêchait pas d'être attentif aux plus fragiles qu'il a soigné avec compassion . Il était très fidèle en amitié, réfractaire à la médiocrité des corporatismes. Il cherchait toujours l'intérêt général avant le sien. Adieu Max. Avec toute ma tristesse et toute mon affection. X B
Un grand maître nous a laissés ! J’ai eu l’honneur de travailler dans votre service à mon arrivée en France, quelle chance ! Vous avez été un pilier pour notre désir de pouvoir honorer, avec notre travail, ce beau pays qui est la France. Votre exemple a servi de levier pour nous montrer que la clinique et la recherche de haut niveau sont possibles. Vous nous avez mariés, (Ana et moi), et nous avons gardé et toujours chéri, le titre pour vous octroyer : des « amoureux de PEYNET ». On dit que les Grands esprits ne meurent jamais, leurs idées, leurs œuvres triomphent de l’oubli, résistent à l’usure de temps. C’est exactement vrai pour vous Professeur. Que Dieu vous accueille ! Ana PEREIRA DE SOUZA NETO Pharmacienne au Centre Hospitalier de Montauban Edmundo PEREIRA DE SOUZA NETO Anesthésiste - Réanimateur au Centre Hospitalier de Montauban Médecin en chef Hôpital d'Instruction des Armées Robert Picqué Médecin sapeur-pompier du SDIS 82
Je présente mes plus sincères condoléances à toute la famille de Jean-Michel Dubernard. J’ai été très attristé d’apprendre ce décès brutal, intervenu beaucoup trop tôt. Max a joué un grand rôle dans le début de mon engagement politique et je veux d’abord saluer son action de chirurgien-député. Il incarne parfaitement le parlementaire utile à la Nation. Pendant tous ses mandats, fort de sa connaissance de l’Hôpital, de ses expertises, de sa mission de soignant, ancré dans les quartiers de sa circonscription lyonnaise, il a apporté beaucoup à la France en matière de politique de santé et de solidarité. Nul doute que si les circonstances s’y étaient prêtées, il aurait été un grand ministre de la Santé. Je veux saluer aussi l’homme de conviction. Je l’ai toujours entendu promouvoir le gaullisme social, bien avant que ce soit la mode. Et je me souviens aussi de l’élection sensible de 2002, lorsque certains commençaient à vaciller. Lui, il tenait la barre dans le Rhône, avec un soutien déterminé à Jacques Chirac. Je salue aussi son charisme, son leadership. Il savait conduire une équipe, bousculer les choses, dynamiser le groupe… et toujours avec cette humanité simple et bienveillante. Comme tous les Lyonnais, je le remercie aussi bien entendu pour sa contribution à la santé dans notre ville et pour le rayonnement qu’il a apporté à cette dernière avec les magnifiques premières médicales qu’il aura réalisées. J’espère que la Ville saura honorer sa mémoire à la hauteur de ce qu’il lui a apporté. Pierre Bérat Ancien conseiller régional et municipal de Lyon 38, avenue Georges Pompidou, Lyon 3e
When I look back and see how my profession as a surgeon and also my personality were shaped by the people I met, I realize how few role models and true teachers in my life I had. Max was one of them. His words were always a source of inspiration, his way of dealing with even the most difficult problem an example to follow. His smile was contagious, his subtle sense of humor was fascinating. To me, he was a natural leader. His passion and talent for the medical profession were unparalleled by anyone I met. The patient was his only concern and came before anything else. I hope I carry in my daily job some of the characteristics I have tried to absorbe from him. Sometime I find myself wondering: “what would Max do if he were here ?” I miss him so much but I know I will always have him beside me in difficult times. Thanks Max.
J'ai eu la chance de travailler pour M. Dubernard lorsqu'il était Président de la commission des Affaires Sociales, Familiales et Culturelles de l’Assemblée nationale. C'était mon premier poste à l'Assemblée, ces années resteront à jamais dans mon cœur, M. Dubernard a fait de notre commission une équipe soudée qui travaillait sans relâche et dans la bonne humeur. Presque une famille. Un homme d'une grande humanité, avec un caractère bien trempé qui le rendait si attachant. Je n'ai jamais recroisé un patron tel que vous jusqu'à aujourd'hui. Vous étiez exceptionnel et vous m'avez appris beaucoup, M. Dubernard.
J'ai passé mes plus belles années en commission des affaires culturelles sous la présidence de M. Dubernard. La photo (j'en tiens d'autres à votre disposition si besoin), prise à l'occasion de son départ, reflète l'ambiance formidable dans laquelle nous travaillions avec lui. Curieux de tout, ouvert à toutes les suggestions, il était l'incarnation de ce que l'on attend d'un homme politique. Soucieux du bien commun et de l'intérêt général, extrêmement respectueux de ses collègues et de l'opposition, j'ai beaucoup appris à son contact, à une époque professionnellement stimulante. Marie-Pierre Delblat, qui l'épaulait à l'époque, est également partie il y a deux ans maintenant... Quelle tristesse de savoir que nous ne reverrons plus d'aussi belles personnes. J'adresse toutes mes condoléances à la famille et aux amis de M. Dubernard, en ces moments difficiles. Karine DEPINCE
J'ai eu la chance de travailler avec JM Dubernard de 2001 à 2007 au sein du secrétariat de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales de l'Assemblée nationale, commission permanente dont il assuré la présidence de 2002 à 2007. Sa bienveillance, son humour et son énergie étaient remarquables. Il avait naturellement une vraie passion pour la médecine, et en particulier pour l'hôpital public et son fonctionnement, mais ses intérêts allaient bien au-delà et couvraient de vastes aspects de la vie publique et institutionnelle. J'appréciais particulièrement sa sensibilité aux questions sociales, qu'il suivait avec beaucoup de sincérité et une passion inépuisable. C'est donc une grande perte, et j'adresse mes sincères condoléances à la famille et aux proches de Jean-Michel Dubernard.
Jean-Michel Dubernard m'a accueilli, encore jeune interne, pour le suivi des patients greffés des mains et plus tard dans la commission des dispositifs de la HAS. Il a été, dans ces aventures, un formidable chef d'orchestre et un exemple d'énergie positive, d'audace, d'humanisme et de volonté d'agir pour le bien commun. Merci à Max pour avoir montré la voie. Mes très sincères condoléances à sa familles et à ses proches.
Quelle perte pour l'Humanité, pour la Médecine, pour l'Urologie, pour l'Amitié, la Fidélité. Un grand monsieur nous a quitté brutalement. J'ai passé 18 mois extraordinaires (mais sacrément toniques) à V en 1990-1991, Max DUBERNARD était une vraie locomotive fonçant à toute vitesse, il fallait le suivre ! Mais quel bonheur de travailler dans un tel service, dans une telle ambiance. Le psy show du lundi matin, c'était quelque chose !!! Opérer avec lui, quelle épreuve ! Marie Claude lui essuyait le front et veillait à tout. Il a su créer une atmosphère, au bénéfice des patients, les grands perdants de cette disparition. Au revoir Max, soyez heureux, il va falloir se reposer maintenant... Vous nous manquez Emmanuel DELIGNE
Paix à toi MAX, J'ai eu la chance de ma vie de te rencontrer Un grand Monsieur, un Grand Patron qui a su rapprocher les compétences indispensables aux réussites collectives dans tous les domaines où il a oeuvré Que Dieu protège ton âme
Monsieur Dubernard est la personne qui m'a fait confiance et m'a donné ma chance il y a 19 ans en me recrutant dans son équipe de recherche, pour travailler sur le projet des greffes composites. Je lui en serai éternellement reconnaissante. Depuis, nous n'avons jamais arrêté de travailler ensemble, et ce même quand il ne "travaillait plus" (il avait toujours un article à me faire rechercher pour lui, ou un truc sur le feu qu'il fallait faire de toute urgence!). Un homme d'une grande gentillesse, et drôle, tellement cultivé et intelligent. Il savait aussi s'emporter et hausser le ton quand cela était nécessaire, ça pouvait arriver. J'ai tellement aimé travaillé avec lui. Vous allez terriblement me manquer Monsieur. Jamais je ne vous oublierai. Merci, merci de m'avoir donné la chance de travailler sur des sujets de recherche aussi passionnant. Je présente à l'ensemble de votre famille, qui vous pleure aujourd'hui, mes plus sincères et condoléances.
Mr Dubernard, vous m’avez permis de participer à vos innovations en chirurgie et transplantation Je n’oublierais jamais la première greffe de main Vous nous aviez transmis votre force de travail en enchaînant prélèvement et greffes en doublant les équipes sans problème Vous saviez faire cohésion avec le personnel paramédical du pavillon V que vous connaissiez parfaitement en organisant des soirées détentes Lors de votre engagement politique, vous aviez la gentillesse de nous faire visiter l’assemblée nationale Pour tout cela Mr Dubernard , un grand merci Annick Bertrand Rodrigues / IBODE
On ne peut pas être préparé à la disparition d'un homme comme Max. De fait, il est pour moi toujours aussi présent. Son affection exigeante et confiante vous obligeait à donner le meilleur de vous même. Il a voulu me confier des responsabilités à l'HAS que je n'aurais même pas imaginé pouvoir assumer. Mais sa chaleur, sa gentillesse et son énergie faisaient le reste. Il incarnait l'altruisme, la force de conviction, la volonté inébranlable d'atteindre ses objectifs. Il aura été de ses personnalités qui marquent et influencent une vie. Non, décidément, un homme tel que Max ne devrait pas mourir . Je l'aimais. Il me manque.
La disparition de Max Dubernard est une grande perte tant il restera un des très grands chirurgiens lyonnais dans la tradition des anciens maitres capables de bâtir une école. Hormis une immense contribution à la transplantation et aux innovations en urologie, c’était un visionnaire doté d’une grande créativité et d’une grande opérationnalité. Je garde le souvenir de nos discussions sur l’opportunité pour l’université Claude Bernard Lyon 1 de déposer un projet de création d’un Institut Hospitalo-Universitaire en médecine régénérative et de sa force de conviction. Je présente toutes mes condoléances à sa famille.
Médecin, chef de Service exceptionnel, a toujours été à l'écoute de son personnel. Il demandait à chacun de nous des nouvelles , prenait le temps de nous écouter, de résoudre nos problèmes. Un homme chaleureux, humain, bon vivant, j'ai eu la grande chance de travailler 33 ans dans son service , quelle joie ! Pour sa retraite, nous étions tous auprès de lui à La Bodega pour lui faire une immense surprise. Il avait créé V4 ( les vieux et vieilles du pavillon V ) car il aimait nous revoir et nous rassembler. Au revoir et merci Patron ! Sincères condoléances, nous partageons votre peine .
Mon cher MAX tu me manques; Je me rappelle de toi jeune étudiant à mes conférences d'externat puis d'internat. En 1964 après ta réussite à l'internat je me souviens de ta visite au laboratoire, élégant en costume cravate alors qu'avec ma petite équipe nous mettions au point la transplantation hépatique chez le chien. Tu avait dès lors bénévolement avec enthousiasme participé à notre travail expérimental. Ensuite tu as eu le courage de partir aux états unis pour entamer une brillante carrière . Durant toutes ces années nous ne nous sommes jamais quittés affectivement; donc tu resteras vivant en moi chaque jour jusqu'à la fin de ma vie Philippe Mikaeloff
Ce fut un honneur,une fierté, un plaisir de travailler de longues années dans le service dirigé par Jean-Michel Dubernard que j'avais connu interne lorsque j'étais responsable d'une unité dans le service du professeur Cibert. Déjà son enthousiasme, son inventivité et son désir d'innovation m'avaient impressionnée après j'ai pu apprécier son sens aigu de l'humain dans sa pratique hospitalière comme dans ses livres. Ses enfants et petits enfants peuvent être fiers d'avoir eu un tel père et grand père,; Je les embrasse. Jeanne-marie Bret
Tu aurais pu rester encore un peu, vieille canaille! Nous ne sommes pas quittés depuis la sixième, internes (déjà!) au lycée Jean Perrin (coïncidence prometteuse) avec entre autres Jacques Toubon et Philippe Bérard. Études secondaires sans encombre, tu étais dominant, bagarreur impénitent, testostéronémie au top, illustrant avec panache la phrase de Michel Audiard "quand les mecs de 100 kg parlent, ceux de 50 écoutent ". Orientation médicale commune chirurgicale et urologique chez notre maître Jean Perrin, où il nous arrivait régulièrement d’opérer ensemble pour guetter la précision du geste, de l’un ou de l’autre, toujours complémentairement, mais j’avoue qu’en comparant nos épées, la tienne était la plus acérée! Le choix public ou privé, à l’issue du clinicat, orienté par le patron n’a fait que renforcer une amitié indéfectible, qui a duré 70 ans, pour les bons moments …et les moins bons: tu étais toujours présent avec des non- dits qui remplaçaient avantageusement les effusions dont nous avions horreur. Tu es parti comme tu as vécu, bien propre, comme on disait après une intervention difficile, remplissant mille vies, en intensité et en durée. Tu as su, au prix d’un immense travail, d’un charisme extraordinaire, mettre en valeur tes dons d’organisation et d’innovation qui ont hissé le vieux pavillon V au stade d’excellence internationale. J’ai eu la chance de te rendre hommage (le premier et le dernier) de ton vivant lors du départ de Xavier Martin. Tu marchais…tu marchais ..mais le chemin était derrière toi parce que tu l’avais tracé, comme tous les novateurs. Tu nous laisses sur le carreau avec un paquet de souvenirs inutilisables…sacré vieux lâcheur.
Au-delà de la carrière exceptionnelle de Max, sa contribution au progrès de la médecine, ses engagements militants et courageux, bousculant les habitudes, je retiendrai le bon vivant, jovial, empathique, drôle avec un contact simple et directe. C'est "juste quelqu'un de bien !"
Mais quelle personnalité ! Personne pouvait être indifférent à son énergie, sa vision, son exigence et sa très très grande humanité. Travailler avec / aux côtés de Max nous a tous obligé à donner le meilleur de nous-même. Une belle personne. Mes condoléances à sa famille et ses proches. FGZ
Cher Jean-Michel J'ai fait ta connaissance au cours d'un congrès, tu m'as charmé par TON ENTHOUSIASME, TA GENTILLESSE, TA DISPONIBILITÉ, TA GÉNÉROSITÉ, TON HUMOUR Tu as toujours été là, à l'écoute Tu étais toi Tu va nous, ME, manquer Sophie
L'amitié fidèle était naturelle chez cet amoureux de la vie .La tendresse de ses sentiments se cachait souvent derrière un humour décapant .J'ai côtoyé à son contact la simplicité ,l'intelligence ,le sens de l'engagement militant et des responsabilités assumées ,la pugnacité tenace et efficace ,et j'ai apprécié sa capacité généreuse et solidaire à être attentif aux besoins des plus fragilisés par les épreuves de la vie . Jean Michel était l'homme des intuitions justes, et des analyses sans complaisance
En mémoire d'un grand monsieur dont l'énergie et l'enthousiasme ont entraîné une multitude de professionnels, ont mobilisé une multitude de soutiens et rendu la raison de vivre à de très nombreux patients. Mon parcours à ses côtés, au sein d'Hespéris, est une aventure inoubliable, tellement gratifiante et tellement édifiante. Bien fidèlement, Françoise Sampermans
Max tu m'as appelé la veille de ton départ en Turquie avec tes petits enfants pour me dire que dès ton retour nous irions, selon nos habitudes, faire un bon repas ensemble... Hélas, tu n'as pas tenu ta promesse mais surtout tu ne m'en fera plus jamais d'autres. Depuis que tu m'avais mis au courant de l'épée de Damoclès qui te menaçait je t'avais souvent dis que tu te remuais trop et que tu devrais commencer à mener une vie plus calme. Mais ça, c'était une chose impossible ! tu étais toujours en mouvement; te garder une heure au même endroit relevait déjà de l'exploit. Tu viens de me faire mentir. Oh combien je le regrette. Au revoir mon très cher Max avec qui j'ai partagé une très grande partie de ma vie professionnelle et amicale. À très bientôt ! Henri
Toutes mes pensées accompagnent Max et les siens. Il s est intéressé avec nous a l architecture en santé pour optimiser et être préformant dans l accueil des patients et de leurs familles. Av nous aux eu il nous a ouvert les yeux à nous Aia pour concevoir des lieux ou l usage est au cœur de la conception. Nous ne vous oublierons pas Cher Max Merci du fond du cœur Emmanuelle
C'est avec une grande tristesse que j'ai appris le décès brutal du professeur DUBERNARD. En tant que chauffeur, je garderai un excellent souvenir des cinq années passées auprès de cet homme bon et humain avec son grand sens de l'humour. J'adresse toutes mes condoléances à son épouse et sa famille. Dominique ESNAULT
J ai eu le privilège de rencontrer tard dans sa carrière le Pr Jean Michel DUBERNARD Je souhaite dans ce message témoigner mon admiration,respect et amitié Admiration pour sa capacité a libérer les énergies positives et stimuler l intelligence collective au profit de tous Respect pour sa carrière de bâtisseur qui est une source d inspiration Amitiés pour ces moments de détente à Chamonix et Hossegor Marie Josée ce joint à moi pour transmettre à Camille et toutes sa famille nos pensées les plus affectueuses
Triste, mais admiratif pour tous ces engagements réussis au profit des patients, mais également de la collectivité médicale au sein de la société, et, directement, de la société au travers des mandats successifs. Le tout marqué par une énergie novatrice, et une chaleur humaine, que l'on souhaite aux générations de PUPH à venir.
Je présente toutes mes condoléances et assure de mon total soutien à toute la famille de "Max". Avec mon meilleur souvenir, Sincèrement, LL
J'ai été très attristé par la disparition prématurée du Pr Jean-Michel Dubernard, qui a été pour moi un mentor dans le domaine des greffes des tissus composites. Ses qualités scientifiques, mais aussi humaines, m'ont servi d'exemple. Il va beaucoup manquer à l'équipe médicale qu'il encadrait. J'adresse mes sincères condoléances à sa famille.
J’avais à la fois respect et amitié pour cet homme accueillant, plein d’humour, exigeant, au franc parler, dont j’appréciais les connaissances, l’expérience, le talent. Il m’a soutenu dès mes premiers pas à l’Assemblée nationale. Ce fut mon président de commission, mon guide, et nous avons gardé des relations après son départ du Parlement. Quelques jours avant son décès, alors qu’il regardait à la télévision la séance des questions au gouvernement, où je venais de m’exprimer, il m’adressait un sms de sympathie. Son dernier message. Je garde de lui un excellent souvenir, et j’exprime à son épouse et sa famille mes vives condoléances et mon soutien. Jean-Michel DUBERNARD demeure vivant dans nos mémoires et dans nos cœurs ! Bernard PERRUT, député du Rhône
Une formidable rencontre, comme on en compte peu dans une vie ! Un grand monsieur, libre, génial, innovant, humain et simple à la fois. Il nous manquera ! Toutes mes sincères condoléances à tous ses proches.
Max, Depuis notre rencontre il y a 50 ans avec mon père pour t'aider sur tes expérimentations sur mini-porcs et chimpanzés, nous avons été côte-à-côte tant en biologie médicale qu'en politique. Nous ne nous sommes plus quittés jusqu'à la récente remise des insignes d'officier de la Légion d'Honneur à notre ami Bernard Accoyer à Annecy. Tu auras marqué la chirurgie Lyonnaise, les Hospices Civils de Lyon et la ville de Lyon. MERCI En toute amitié. Alain Mérieux
Pour ce livre de condoléances, l’occasion m’est donnée d’apporter mon soutien à la famille de Jean-Michel Dubernard et lui faire part de mon indéfectible reconnaissance. Triste et bouleversé par la disparition de mon Maître, je suis en pensées à leurs côtés Durant mon internat, en proie aux doutes quant à un avenir incertain, après avoir été recommandé par un ancien Maître de Max, j’ai été invité à monter à bord du Pavillon V. V comme « Vaisseaux Amiral », le Service d’Urologie et Transplantation de Lyon dont il était le chef. A bord de ce service prestigieux, respecté et admiré, Max, accompagné de Xavier Martin, m’accueillent. Cette rencontre va changer le cours de ma vie et ma destinée. Les rêves d’enfant que je portais depuis la première greffe cardiaque en 1967 (Pr Barnard), de faire un jour de la transplantation, s’esquissent et prennent doucement forme, nés de cette rencontre et de la confiance qui m’est donnée. Les contours d’un projet professionnel sont esquissés, ce ne sera pas de tout repos, mais j’ai enfin un objectif et serait « adopté » dans le service. Étonnante résonance entre ces pionniers : Dubernard - Barnard. Max était véritablement un pionnier, un explorateur de contrées inconnues, un découvreur en transplantation comme en urologie. Doué d’une intelligence hors du commun, d’une curiosité sans limite, d’une inventivité insatiable, et servi par une capacité de travail hors norme, il n’est pas étonnant que les « premières » se soient égrenées tout au long de sa carrière. Un stratège, un visionnaire, qui définissait les projets et avait l’intelligence rare de s’entourer des meilleures compétences. Il savait valoriser son équipe, les galvaniser et les motiver comme personne. Rigoureux et exigeant, il était tout entier dévoué à son service et aux patients. Un acteur social, dans la vie de la cité, par sa fonction politique comme dans le service qu’il dirigeait, Il savait prendre le temps d’écouter ou d’aider à une solution. Nous avions tous un accès facile à Max, quel que soit notre grade dans la hiérarchie, de l’ASH à l’agrégé. Max n’est plus, il nous manque, mais il demeure à jamais dans la mémoire de tous ceux qui ont eu la chance de le connaitre ou de travailler avec lui, il a marqué plus qu’une génération. Je pense souvent à Max, à sa main tendue un samedi matin de printemps… Max, je porte en moi le message que vous m’avez transmis, comme d’autres j’en suis le dépositaire, je fais tous les jours de mon mieux pour servir votre mémoire. Je suis heureux d’avoir pu vous connaitre et avoir fait un bout de vie à vos côtés. Kamel LAGHA
J'ai eu le plaisir et la chance de côtoyer M. Dubernard en travaillant pendant plus de 2 ans au secrétariat de la Commission des Affaires sociales, familiales et culturelles de l'Assemblée nationale lorsqu'il en était le Président. Il avait su créer une ambiance tout à la fois sérieuse et joyeuse. Le champ de compétences de la Commission était large et la charge de travail lourde mais il arrivait à alléger le stress par une plaisanterie ou un petit mot gentil pour chacune et chacun. Nous avions évidemment tous aussi un grand respect pour le chirurgien qu'il était. J'adresse toutes mes condoléances à sa famille que son départ soudain doit plonger dans le désarroi.
Max Dubernard a été un de mes mentors à l’Assemblee Nationale. Homme de convictions gaullistes chevillées aux corps, chiraquien jusqu’au bout des ongles, il incarnait l’audace, le panache, c’était un mousquetaire de la République! Il est de ces hommes rares qui quand ils partent laissent un grand vide. Mes pensées chaleureuses accompagnent sa famille et ses (nombreux) amis! V
J'ai connu Max à L'hôpital Edouard Herriot ,peu après ma prise de fonction en 1982 comme ingénieur biomédical. Notre première collaboration a porté sur la rénovation du pavillon V et l'installation du lithotriteur rénal Dornier. Nous nous sommes compris et bien entendus dès le premier jour. Même si certains échanges furent assez musclés (il avait un fort caractère... mais moi aussi ! ) nous sommes toujours parvenus à trouver ensemble des solutions aux problèmes posés dans un souci d'efficacité et dans une grande complicité professionnelle. Il est un de ceux qui ont contribué à attiser la passion de mon métier, ancrée dans la richesse de la collaboration Médecin/Ingénieur. J'ai quitté E.Herriot pour prendre d'autres fonctions aux HCL, mais nous sommes restés en contact et devenus amis au fil du temps. Ces dernières années, nous nous retrouvions régulièrement sur Lyon avec d'autres amis, lors de déjeuners fort sympathiques. J'ai appelé Max ce printemps pour relancer ces rencontres, interrompues par la crise sanitaire. Il ne sera plus des nôtres....Je n'arrive encore pas à réaliser. Comme tous les hommes géniaux, Max n'était pas toujours facile, mais si l'on persévérait, il écoutait et savait faire preuve d'humilité. Je garderai de lui le souvenir d'un homme remarquable, doté d'une puissance de travail extraordinaire, d'une motivation et d'un dynamisme effarants, toujours à 100 à l'heure, 10 idées à la minute, capable de cumuler de multiples activités et de mener de nombreuses actions en même temps. Un grand homme, plein d'humour et terriblement humain. Quelle chance Max, de t'avoir rencontré, quel honneur d'avoir travaillé avec toi, quel bonheur d'avoir partagé avec toi cette fidèle amitié. J'adresse mes très sincères condoléances à toute sa famille.
Max, je n'ai pas eu la chance de t'avoir comme Patron. Mais tu as été mon Maître comportemental, et j'ai eu la chance d'avoir été ton Ami.
Cher Professeur DUBERNARD, Arrivée dans le service d'urologie en 2012, j'ai eu ce très grand honneur de travailler à vos côtés. Vous n'étiez déjà plus en activité mais toujours présent au sein de notre service, tel un membre de cette famille d'urologie. Secrétaire médicale à vos côtés j'ai quelques anecdotes où j'étais souvent là pour vous dépanner dans le domaine de l'informatique, qui, il faut le reconnaître n'était pas de votre génération…. Je ne me souviens pas avoir ressenti autant de peine à l'ouverture d'un mail professionnel, que ce 12/07/2021, lorsque nous recevions l'information de votre décès. Vous étiez et vous resterez pour moi un homme si GRAND, tant en compétences professionnelles qu'en personnalité, toujours joyeux et plein d'humour c'était toujours un grand plaisir de vous voir franchir la porte de notre secrétariat. Toutes mes condoléances à votre famille.
J'ai été anesthésiste pendant pratiquement toute ma carrière dans votre service toujours innovant et j'ai eu toujours plaisir d'y travailler. Dans les années 90 la prise en charge de la douleur chronique et de la douleur pelvienne chronique était presque inexistante et grâce à vous j'ai pu voir mes premiers patients avec locaux , secrétariat, lits d'accueil en somme tout ce qu'il faut pour grandir.il y a eu des problèmes bien sûr mais toujours résolus.Le pavillon V c'est devenu une référence dans ce domaine de prise en charge de la douleur pelvienne chronique. J'ai grandi ,j'ai pu faire ce qui me passionne toujours autant grâce à vous. A présent cela me permet de continuer cette activité au medipole Lyon Villeurbanne.
Grand Monsieur , Grand Patron , toujours à l'écoute de tout son personnel . Des souvenirs de repas dans les couloirs de V où notre collègue antillaise Féfé nous concoctait des repas à sa demande et elle lui préparait toujours un punch coco breuvage qu'il raffolait . Merci d'avoir pu faire un bout de chemin avec ce grand chirurgien . Sincères condoléances
MR Dubernard fut pour moi le meilleur des patrons.Il nous a permis de participer à de grandes premières et d’assister à de belles démonstrations opératoires.Certes quelques éclats de voix mais jamais méchant . Merci à ce grand chirurgien qui a fait avancer la médecine.Ma famille se joint à moi pour vous présenter ses sincères condoléances
Mon SAUVEUR, Mon AMI, Mon GUIDE ...je suis tellement triste et en peine. Merci de m'avoir sauvé la vie en me réalisant ma greffe de rein en 2000...irréalisable ! Une confiance qu'il m'a accordé en 1978 alors que j'avais seulement 10 ans. Une rencontre en dialyse à l'époque puis une continuité dans mes études et mon parcours professionnel. Toujours présent...dans mon coeur à jamais !
J’ai connu Max tandis qu’il était député. Nous étions sur des bancs « opposés » et pourtant nous étions si proches. Nous avons très vite sympathisé et cette amitié a duré. Une vraie connivence en vérité qui nous liait et nous reliait. Nous avons voyagé beaucoup ensemble car l’humanité était notre carte d’embarquement. Sa générosité, son humanisme, son humour corrosif, sa simplicité et son sens de l’intérêt général était remarquable dans ce monde politique qui n’est pas toujours porté à cela. Un grand homme nous quitte et c’est une perte immense et une tristesse profonde qui m’ont saisi à l’annonce de la terrible nouvelle. Je présente toute mes condoléances à sa famille qui peut être fière de ce qu’il a fait. Un homme exceptionnel et un parcours qui l’a été tout autant.
Jean-Michel Dubernard fut l'un des premiers auteurs avec lequel j'ai eu le grand privilège de travailler chez Masson, pour l'édition de son magnifique traité de Chirurgie urologique. Travailleur infatigable, passionné, audacieux et exigeant, il tenait à être présent sur tous les fronts, mais n'en conservait pas moins humour, curiosité et bienveillance pour les autres. Toutes mes condoléances à sa famille et ses proches.
Très Cher Max, Tu as d'abord été mon Professeur d'urologie à Grange Blanche. Quelques années plus tard, j'ai eu la chance et le privilège d'être ton colistier durant deux mandatures municipales. De 1989 à 2001, nous nous rencontrions avec toute ton équipe de manière hebdomadaire. J'ai pu ainsi apprécier ton humanisme, ta détermination, ton dynamisme, ta générosité et ton engagement gaulliste. Ces années resterons à jamais gravées dans ma mémoire, ainsi que l'ami que tu as été pour moi.
Très choquée par le décès brutal du Professeur Jean Michel DUBERNARD .Les mots ne suffisent pas à exprimer notre tristesse. Ce dernier a sauvé la vie de mon fils Rémi, il a toujours été présent pour lui depuis de nombreuses années. Un grand Monsieur que l'on n'oubliera jamais. Toutes mes sincères condoléances à son épouse, ses enfants et ses proches. Avec toute mon émotion. Mireille Reibel
Je suis très attristé par la disparition du Professeur Dubernard. Un grand homme, à qui je dois énormément : c'est grâce à lui, et à ses équipes de transplantation, que j'ai pu récupérer mon intégrité physique, mon autonomie, et reprendre une vie normale. Mes pensées vont vers sa famille et ses proches, à qui je présente mes sincères condoléances.
Je garde un excellent souvenir des années ou j'ai travaillé dans votre service, vous m'avez toujours donné de très bons conseils. Vous étiez un médecin très humain. J'adresse mes condoléance à toute votre famille. Maryse Crobu
Bien qu’ayant tous les deux séjourné au Peter Bent Brigham Hospital à une période encore historique de l’avènement des allogreffes en clinique (maitrise des techniques chirurgicales, nosologie et compréhension des mécanismes des rejets), je n’ai connu Jean Michel M Dubernard qu’à travers la vie professionnelle de médecin et chercheur, j’arrivais à Boston alors qu’il avait déjà rejoint Lyon. Notre rencontre a eu lieu trés tardivement lors de notre décision d’ unir et coordonner les projets cliniques et de recherches de Nantes et Lyon à l’occasion d’une réponse commune à l’appel d’offres des nouveaux « Réseaux Thématique de recherche et de Soins » et de la naissance de la Fondation Centaure en 2007, rejoint par le groupe de Necker. Jean Michel M Dubernard, flatté d’être désigné par « Max », vigoureux surnom, fut un véritable pionnier. Servi par une forte personnalité, alliance et contraste de charme et d’autorité - il bénéficiait des atouts -et travers- de ces deux traits qui permettent à certains de laisser de leur vivant une empreinte dans l’épistémologie des connaissances. Mais à ces deux traits, JM Dubernard ajoutait un ‘spin‘, quelque fois de nature quasi poétique, fait d’un gout pour l’utopie et le rêve: « une loi secrète fait tout ce que l’esprit peut imaginer est possible » , pensait-il peut être, mêlant naïveté, défi et jubilation pour la découverte de terre nouvelles. Mais cette nécessaire conjonction reste vaine sans le gout pour le concret et la chimie du charisme. Peut être renforcé par un détour dans le monde politique, sa conviction de la force des réseaux et des complémentarités lui a en particulier ouvert la porte de grands projets innovants. L’exemple le plus « visible » en est certainement la mise en commun de décennies d’expérience acquises sur les délicates interventions de réparation visages délabrés des blessures des grandes guerres (Département de Chirurgie Faciale, B Devauchelle, Amiens) et de l’expertise Lyonnaise dans la prise en charge et l’ immunosuppression des receveurs d’allogreffes -inaugurée par les premières utilisations d’IgG polyclonales animales anti-lymphocytes humains. Mise en commun, défi et jubilation qui permirent l’audace des premières greffes de faces. Max Dubernard, inaccessible maintenant au risque de naufrage de la très grande vieillesse, gardera donc intacte sa stature de pionnier et sa place dans l’histoire de la chirurgie. Jean-Paul Soulillou
Grand hommage à un Grand Homme qui a profondément marqué ma vie et orienté mon destin!!! Je me rappelle la première fois où je l’ai rencontré pour venir en stage d’interne inter chu. Après lui avoir exposé mes motivations pour venir au pavillon V. Il m’a traité d’immature et piqué une belle colère mais il a quand même remarqué ma détermination et à décidé de me faire confiance. C’est ainsi que j’ai pu passer, 4 années somptueuses au pavillon V comme interne et chef; j’ai pu apprécier un patron hors norme, un combattant, un vrai leader, ayant l’art de s’entourer de gens dévoués et extrêmement compétents. Il a su former une grande équipe auquel j’ai eu la chance d’appartenir un certain temps, sa générosité éclipsait ses coup de gueules. Il fallait toujours faire plus et apporter quelque chose au service…Too much is not enough, est devenu dans ma vie professionnelle et personnelle, un dicton princeps, permettant quand tout va bien de se remettre en cause et préparer le coup d’après!!! J’essaie d’appliquer tout cela dans ma vie de tous les jours, dans le beaujolais. Il aura marqué avec Xavier Martin et Marwan Dawahra toute ma vie de chirurgien et je ne le remercierai jamais de tous ce qu’il a pu m’apporter. Je ne l’oublierai jamais, je suis fier d’avoir partager un bout de chemin avec vous.MERCI cher Patron !!!
Il est bien difficile de trouver les mots aujourd'hui pour décrire la tristesse et l'émotion liées au décès d'un si grand Monsieur. Je travaille dans l'univers de la greffe de mains depuis 2006, aux côtés de personnes passionnantes et passionnées, dont le chef de file était le Pr Dubernard. Une vie d'engagement et de passion, quelle force, quelle admiration ! Il savait accueillir et encourager chaque professionnel par des mots ou des gestes. Je me souviens avec émotion d'un appel de sa part à ma direction en 2008 pour nous féliciter de notre travail à la suite d'un congrès de l'agence de biomédecine à Paris. Merci Pr Dubernard ! Toutes mes condoléances et affectueuses pensées à sa famille, Laurence Bernardon, Ergothérapeute.
J’admirais beaucoup Max. J’admirais tant le chirurgien de renommée internationale, pionnier de la transplantation, que le président de la commission des affaires sociales dans laquelle je siégeais lorsque j’étais député. Il était pour nous tous un collègue attentif, pétri d’humanité. Dès lors que l’un d’entre nous avait un problème de santé, il nous suivait pas à pas et prenait le temps de nous conseiller et de nous demander des nouvelles. Je suis aujourd’hui de tout cœur avec sa famille, ses proches et ses amis et espère qu’ils parviendront à surmonter leur peine en gardant les meilleurs souvenirs partagés avec lui. Pascale Gruny Vice-président du Sénat Sénateur et Conseiller départemental de l’Aisne
Cher Max Tu es apparu brusquement dans ma vie au cours de mon dernier semestre d’internat en 1974 et tu as disparu tout aussi brusquement cette année : impossible de se rappeler de tous les événements survenus pendant une aussi longue période. J’ai essayé de faire, à la manière de Georges Pérec, une liste de certains épisodes dont je garde un souvenir relativement précis. Je me souviens : Du laboratoire de micro chirurgie situé au cinquième étage du pavillon P. Tu le dirigeais avec l’aide de Jacqueline Margonari qui s’occupait avec bienveillance des animaux et des apprentis chirurgiens. J’ai vite compris l’importance de cet endroit qui a apporté à tous ceux qui y ont travaillé une ouverture d’esprit et une formation technique précieuse. Du congrès de microchirurgie que tu avais organisé à Lyon et qui fut contre tout attente un succès à tout point de vue (j’étais le trésorier : il y a même eu un tout petit bénéfice vite investi dans un appareil Doppler) D’une croisière en bateau avec Toi, Francis Ducret, Maurice Laville et leurs épouses : la mer était forte pour rentrer à Toulon et on a fait un quart de nuit chacun surveillant l’autre (nous n’avions pas des harnais de sécurité). De la nuit de 1976 ou tu as réalisé le première greffe segmentaire de pancréas : il faisait très chaud et le prélèvement avait été éprouvant. Au final la transplantation a été un succès et ce résultat a permis que tu confortes ta place au sein des Hospices civils de Lyon. D’un colloque de fin de semaine au dernier étage d’un vieux pavillon de l’Hôpital Edouard Herriot : tu attendais un important coup de fil, le téléphone de la pièce contiguë sonne, la porte de ce local est fermée à clé : d’un coup d’épaule tu as enfoncé la porte sous l’œil incrédule des surveillantes et des internes présents … De diners à ton domicile du quai Tilsitt dans une ambiance conviviale avec tes enfants encore très jeunes qui n’avaient pas envie d’aller se coucher De l’ouverture de ton premier service d’urologie au pavillon I avec un bloc opératoire obsolète et un office de 15 lits toujours pleins vite agrandi par des » annexes » reparties dans tout l’hôpital. Du transfert du service au pavillon V complètement rénové avec un bloc de conception novatrice, trois offices et même un Lithotriteur Dornier dont l’acquisition par les HCL avait été âprement disputé (à quoi ce couteux objet pouvait il servir ?). Tu avais eu la courtoisie de faire visiter » en privé » le nouveau pavillon V à Jean Cibert et Jean Perrin qui en avaient été les deux précédents locataires. Tu en avais élaboré les plans avec l’aide de mademoiselle Bret et le service communiquait directement avec la Radiologie et la Néphrologie : un formidable outil de travail. De l’importance que tu donnais à la collaboration avec le Labo Inserm dirigé successivement par R Fourcade , D Cathignol et JY Chapelon :Fourcade avait prédit la possibilité de faire des bulles de chaleur avec des ultrasons. D Cathignol a permis la réalisation du premier Lithotriteur guidé par ultrasons et JY Chapelon la réalisation de l’Ablatherm puis du FocalOne. Des premiers traitements de patient réalisés avec le tout premier prototype de lithotriteur Edap Technomed guidé par ultrasons, avec X Martin et D Long a la manœuvre. De ta clairvoyance quand revenant d’un séjour en Angleterre, tu m’as dit que tu avais rencontré un peu par hasard des urologues allemands qui arrivaient à extraire des calculs rénaux sans chirurgie par voie percutanée : il fallait rapidement aller voir cette technologie sur place à Mayence et Fribourg et la mettre en place. Mème clairvoyance quand tu as fait la première urétéroscopie avec un prototype prêté par son inventeur Perez-Castro de Madrid. Des opérations de chirurgie rénale Ex Vivo suivies d’une auto transplantation : tu opérais pendant des heures et des heures, chaque temps était risqué jusqu’à la revascularisation du rein : pour tous tes aides c’était une école de résistance et de sang-froid. De la cohésion et de l’efficacité de toute l’équipe bloc opératoire qui, comme tu le faisais souvent, pouvait enchainer une journée de travail puis une nuit, puis encore une journée. Tu avais même « trouvé « des pilules anti sommeil testées par l’armée pendant la guerre du golfe ! Des « assistants étrangers » que tu recrutais au cours de tes nombreux voyages ou congrès : ils venaient d’Europe, du Moyen Orient, d’Afrique, d’Asie, d’Amérique du sud : tous étaient animés d’une soif de connaissance associée à une ténacité sans faille et leur courage était un exemple pour tous. Des vœux de début d’année : toute la matinée les antillaises du service, dirigées par « Féfé » confectionnaient des accras de morue et des bols de Punch. Tu présentais les vœux sur service vers 14 heures à tous les amis du pavillon V y compris de directeur de l’hôpital. L’après-midi était difficile pour tout le monde (surtout pour ceux qui avaient consommé du punch « lélé » blanc et sucré). D’une intervention pour sténose de l’artère rénale à Saint Etienne : tu étais venu m’aider et heureusement car face à une difficulté imprévue tu as su rétablir la situation. Des réunions du pavillon V : le Psy-Show du petit matin, les colloques du vendredi et enfin les grandes réunions de service avec tout le personnel ou ton sens du leadership s’exprimait. De la visite de Jacques Chirac au bloc : je ne suis pas sûr que l’urologie l’intéressait beaucoup. De ta présidence du congrès d’urologie à Paris avec un discours enthousiaste et visionnaire, un diner à l’hôtel de Lassay et pour finir une visite nocturne improvisée de l’hémicycle de l’assemblée nationale : la Totale ! Du passage de Bernadette Chirac venue un après-midi dans le cadre des pièce jaunes au paillon V et qui a pu apercevoir au loin à travers les portes vitrées du bloc, la première greffe de main en cours de réalisation. Jacque Chirac a téléphoné vers minuit un bloc pour te joindre et avoir des nouvelles ! Du résultat étonnant de la double greffe d’avant-bras de Denis Chatelier qui perdure après plus de 20 ans ! De la photo du visage d’Isabelle Dinoire dévasté par la morsure de son chien qui t’a permis d’obtenir un « feu orange » pour cette première greffe de visage qui en fait n’avait pas l’aval du comité national d’éthique : quel incroyable prise de risque !! Des camions de télévision hérissés d’antennes stationnant dans l’hôpital après cette première mondiale. L’information faisait le tour du monde : j’étais en déplacement et à chaque escale dans les aéroports je voyais les images de la conférence de presse. De ton sang-froid quand une fistule prostato-rectale s’est déclarée après un des premiers traitements Ablatherm : Tu as fermé la fistule chirurgicalement dès que cela a été possible, et l’essai clinique a pu reprendre après le rajout d’un système de sécurité additionnel. Ces quelques souvenirs ne résument pas, bien sûr, ni l’homme que tu as été, ni ton parcours professionnel extraordinaire au sens littéral du terme. Mais ils nous rappellent quelle étonnante Energie tu as impulsé à tous ceux qui ont eu la chance de travailler avec toi.
Jeune interne j’avais l’ambition d être « du pavillon V » en fait je sais aujourd’hui que c est un passeport pour la vie. Dur à la tâche, visionnaire, leader incontesté, mais surtout généreux et profondément humaniste vous nous poussiez sans arrêt à puiser dans nos ressources. Et toujours aujourd’hui, en consultation, au bloc il ne se passe pas un jour sans que je m interroge si mes actes sont conformes à votre enseignement. Je vous dois le chirurgien que je suis. Merci Max.
J’ai eu le plaisir de travailler aux côtés de M Dubernard au sein de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales de l’Assemblée nationale pendant cinq belles années. J’ai pu apprécier sa simplicité et sa grande humanité. Parfois sous tension, il se montrait un peu bougon mais je garderai surtout le souvenir d’un homme sincère au franc sourire. J’admirais le grand médecin qu’il était et je me souviendrai longtemps d’un déjeuner où il avait convié tout le personnel de permanence un début janvier. Il nous avait raconté, en toute simplicité, son parcours professionnel. Il avait ce don de fédérer les équipes et d’être reconnaissant envers nous tous. Un grand homme nous a quitté et j’adresse à sa famille mes plus sincères condoléances.
Jean-Michel fut le Président de l'école d'ingénieurs ITECH-Lyon, lors de sa création, et je collaborais avec lui en tant que Directeur Général Grâce à lui, nous avons réalisé une toute nouvelle Grande Ecole sur le campus d'Ecully au service de l'économie régionale, nationale, et internationale Je garde le souvenir d'un homme exceptionnel : professeur et chirurgien emblématique, il fut aussi un responsable politique, adjoint de Raymond Barre à la mairie de Lyon, et député, rapporteur du projet de loi sur la modernisation de l'hôpital en France, il était doté d'une énergie farouche et d'une efficacité redoutable Malgré ses contraintes, nous nous voyions régulièrement et nous comprenions d'un simple regard, quel Homme! Merci à lui pour tout cela! Hommage lui soit rendu
Que de merveilleux souvenirs de notre Dub', Président, Max .. Nous avons tellement aimé travailler avec lui qu'on lui avait fait faire un T-Shirt avec toutes les photos des gens du service. Il nous a manqué dès son départ de la présidence de la commission des Affaires sociales mais on savait qu'on pouvait le croiser de temps en temps .. Plus maintenant. Au revoir, cher Max Dubernard. Je vous embrasse
Depuis que j'ai apris votre décès,cela ma vraiment bouleversé. Vous étiez un homme généreux,très humain,vous pouvez être très fiers de cette première mondiale de ma greffe des deux mains le 13 janvier 2000. Vous m'avez redonné gout a la vie et pour cela je vous en remercie. J'ai un poème pour vous : "J'ai gravé votre prénom sur le sable la mer la emporté, j'ai gravé votre prénom sur un arbre les écorse sont tombé, j'ai gravé votre prénom dans mon cœur seul lui y est rester, je vous quitte de la plûme de mon stylo mais pas de mon coeur." Toute mes condoleance a la famille.
"Chaque homme est une histoire qui n'est identique à aucune autre". Alexis Carrel Vous étiez un grand Monsieur, monsieur Max et vous le resterez toujours. Condoléances à la famille. plg
Que de souvenirs !Novateur, Mr Dubernard osait toujours aller vers des chemins jamais explorés par la médecine .Je suis très fier d'avoir vécu l'aventure du 1er greffé au monde de la main au pavillon V. Au milieu de la plupart des patients équipés de leurs lavages de SAD, nous avions notre patient greffé de la main.Le téléphone sonnait toute la journée.Des patients appelaient du monde entier pour bénéficier d'une greffe .Je me souviens particulièrement d'un patient anglais,habitant sur une péniche,qui avait aussitôt pris la direction de la France sur sa moto,amputé d'une jambe, réclamant une greffe.Beaucoup de personnes espéraient, rêvaient ,une porte s'était ouverte...Dans le monde des médias,beaucoup étaient septiques ,Mr Dubernard passait pour un" fou". Dans le service, les autres patients d'urologie râlaient ."On ne voit plus les médecins du service". En fait,trop drôle,les patients devaient de contenter de voir les médecins du service auprès de Clint Hallam ,depuis le poste TV de leur chambre.Plus tard,nous avions toujours au pavillon V la première greffée du visage. Mr Dubernard était profondément humain,authentique,avec son franc parler,simple.Il connaissait tout son personnel,qu'il soit en haut ou en bas de l'échelle.Quand il faisait une chirurgie, il venait dans la salle de soins immédiatement récupérer les coordonnées de la famille, pour les informer et rassurer.Quand il s'occupait de ses patients greffés,il s'occupait aussi de les réinsérer dans la vie,de leur trouver parfois un travail,retrouver une dignité.Il avait un dynamisme et une ténacité qui inspirait le respect.Il avait aussi parfois "des grands coups de gueule" qui faisaient trembler les murs,mais on lui pardonne,il était "nature". Je voudrais le remercier personnellement.Mon mari a du être greffé d'un rein dans mon pavillon.Son écoute,son empathie,sa présence (ainsi que celles de beaucoup de chirurgiens et anesthésistes )m'ont fait chaud au cœur . Il me disait en "rigolant" que j'étais comme sa fille.Il me manque. Je suis très heureuse d'avoir rencontrer son chemin et de travailler dans "la famille" du pavillon V dans une formidable équipe .Et merci , au nom de toutes les familles des greffés ,d'avoir tant fait dans le domaine de la greffe !
J'ai eu l'occasion de travailler avec le Pr Dubernard de 1991a2008 c'était un grand homme de valeur, généreux extraordinaire, d'une humanité exceptionnelle, et exemplaire .Il va nous manquer . C'était notre rayon de soleil .La mort nous laisse sans voix sincères condoleances à sa famille
Cher Max, comme tu vas nous manquer… et me manquer. Tu as toujours soutenu les actions de la Renaissance du Vieux-Lyon en faveur du patrimoine. C'est un sujet auquel tu étais sensible, à preuve la Manufacture des tabacs que tu as merveilleusement reconvertie. Je pense à toi à chaque fois que je passe devant. Merci aussi pour le travail fait pour toi, en ma qualité de graphiste, tant pour ta députation que pour l'hôpital. Tu étais un chef exigeant mais tellement amical. Ces séances de travail, ponctuées quelquefois d'engueulades, se terminaient généralement en fou rire ! Tu dynamisais ton entourage et tu étais toujours bienveillant. Toi, le grand scientifique, tu savais te mettre à la portée des plus ignares et à tes côtés on se sentait intelligent, c'est une merveilleuse qualité. Ceux et celles qui t'on entouré ont eu bien de la chance de te connaitre. Adieu Max !
Photo souvenir de la Fondation Centaure 4/7/2017 Un grand moment d'amitié avec Jacques et Dominique Baulieux et Max qui est toujours avec nous. Je n'ai pas réussi pour le moment à retrouver une photo de Max en prédicateur...
Il m'est impossible de résumer dans un message ce que côtoyer Monsieur Max Dubernard a représenté dans ma vie professionnelle. Une personnalité aussi riche et puissante ne se laisse pas absorber facilement dans des discours. Je peux dire cependant qu'il m'a permis de m'éclater dans mon travail car son enthousiasme était persuasif et j'ai la chance de pouvoir dire que j'étais heureuse de travailler à ses côtés. Le temps passe pour chacun de,nous mais je ne me résous pas à l'idée de son départ. Il a dicté ma manière de concevoir la recherche, il ne m'a jamais empêchée de résister parfois; surtout sa grande capacité à comprendre l'autre, et son ouverture au monde, fruit d'une intelligence incomparable le rendent à jamais présent.
Je garderai de Mr Dubernard le souvenir d un homme exceptionnel et genereux
Thank you very much for evolving the field of VCA! And for your hospitality during our visits in Paris. Yours sincerely, Martin Kumnig
J'ai eu la chance de travailler avec Jean-Michel Dubernard lorsqu'il présidait la commission des affaires sociales à l'Assemblée nationale où j'étais chargée de mission pour le Groupe UMP. Quel bonheur de travailler avec une telle personnalité! Enthousiaste, passionné, fort en gueule mais aussi capable de beaucoup de délicatesse et toujours respectueux du travail accompli, c'était un plaisir d'être à ses côtés pendant les séances de commission ou les séances de nuit à l'Assemblée. Je garde un sacré souvenir des pauses impromptues à la buvette de l'Assemblée pour reprendre des forces après des heures de débat. En 25 ans de vie professionnelle, j'ai fait rarement des rencontres aussi marquantes. Je présente à toute sa famille et ses proches mes plus sincères condoléances. Bien cordialement, France
Chère Camille, Chers Carole Gil et Estelle, Max était un homme hors du commun. Il ne laissait personne indifférent. Il y avait les inconditionnels et j’en étais ! Je l’ai connu comme externe au Pavillon V alors qu’il fulminait contre le peu de motivation de Jean Perrin pour le soutenir à l’agrégation alors que son fils Paul était aussi sur les rangs ! J’ai été séduite par le charisme de l’homme, son énergie, son enthousiasme et son attention à l’autre. Lorsque j’ai réussi l’internat, c’est lui que je suis allée voir et il m’a conseillé de passer des diplômes en immunologie et introduite dans la monde de la recherche. Peu de temps après, il m’appelle pour me demander si je connais un interne courageux et travailleur pour l’aider au labo dans ses recherches sur les transplantations chez le chien. Et c’est ainsi que Max et Xavier ont démarré une grande histoire d’affection et d’admiration. Max était un volcan avec 1000 idées dans de multiples domaines, qu’il a mises en œuvre et c’est rare. Ce qui le rendait formidable, c’était en plus, ce grand cœur, ce sens de l’humain, cette empathie. Toujours présent dans les coups durs, un petit mot gentil pour les enfants, une bonne blague pour éclairer la journée. Merci Max pour tout ce que tu nous as donné, et à vous chère famille j’adresse mes sincères condoléances et mon affection. Christine MARTIN
My heart is saddened by your loss. Let the memories provide comfort in your journey through this loss. Linda
At the beginning of my retirement Max wrote down some thoughts about our relationship. He started by stating that at our first meeting some 40 years ago, he straightaway experienced strange feelings. It took him a long time to understand why. Exactly the same happened to me. There were several reasons for this mutual appreciation. Although he was trained as an urologist and I as a surgeon we had the same interest in transplantation and particularly in its immunological aspects. There is no doubt that Max was one of the greatest transplant surgeons of the pioneering period by introducing the duct occlusion technique in pancreas transplantation and initiating as well as co-ordinating the first successful hand and the first face transplantation. For his pioneering work he has been awarded many times including the Medawar Price being the most prestigious award in the field of transplantation. In 2013 we were both named pioneers in hand and composite tissue transplantation at the Meeting of the “International Hand and Composite Tissue Allotransplantation Society” in Wroclaw. We had so many things in common: We loved sport with all its risks, white wine, beautiful women and to joke. Both of us were smoking when we first met but stopped it some years later. One day at the end of a boozy meal during a Hesperis session in Innsbruck he asked me what my zodiac sign was and I told him Taurus, a bull. When I was born exactly? I told him May 16th, but Max understood May 17th. Which year? 1941. He told me sometimes later that although he was not fond of astrology he was somewhat irritated by this information. What time? 10 am I told him. Since he thought to be born at 1 pm he called me his elder twin brother and his classical education forced him to pay his respect to me. His mother later enlightened him that he was born at 1 am. That would mean that I was his younger brother. In 2009 he realized that I was born on May 16th and thus definitely his elder brother. We met not only at scientific meetings but also privately. The last time we spent together some wonderful days in Paris. Since it was 20 years ago that the first two double hand transplants had been performed in Lyon and Innsbruck we decided to publish together a follow-up of these two landmark cases. To have a close friend such as Max was to me, is one of the greatest strokes of luck in life, to loose such a friend one of the most terrible strokes. My thoughts are with his family. Dear Max, I am so deeply grateful for your friendship. I will never forget you. Your “brother” Raimund Margreiter
Après la stupeur de la nouvelle il y a la peine, que je veux partager avec sa famille, ses amis, ses collaborateurs et ses anciens élèves. Je trouve le temps d'ouvrir la gibecière de ma mémoire et je convoque les souvenirs de cette époque merveilleuse avec nostalgie, respect et affection, pour cet homme exceptionnel qui nous a forgés au pavillon V. Merci MONSIEUR PJ: photo de 2003 à Angoulême avec D CHATELIER. Max avait répondu à mon invitation pour animer une conférence sur la greffe et le don d'organes. Des souvenirs à jamais gravés dans ma mémoire.
Au nom de FRANCE ADOT (Fédération des Associations pour le Don d'Organes et de Tissus humains), je tiens à relayer la plus profonde émotion des bénévoles. Plusieurs d'entre eux ont rencontré ou plus directement côtoyé le Pr DUBERNARD. Il avait un charisme, un talent de conteur, un humour qui donnait un visage humain (si ce n'est humaniste) à la médecine de pointe. Si toutes et tous devaient retenir une souvenir commun du Pr DUBERNARD, ce serait ce jour de Novembre 2019 où FRANCE ADOT célébrait son Cinquantenaire. A ce point de notre histoire, il nous avait dit : « Lancez-vous ! Relancez-vous ! Allez de l’avant ! Ce qui arrive maintenant, c’est une nouvelle étape, un nouveau démarrage, une nouvelle vie qui commence ! ». Nous ne saurions trop, en sa mémoire, que de suivre ses bons conseils. Merci Monsieur.
Pour la mémoire d'un homme au grand cœur, brillant, sensible, drôle et qui a grandement innover pour améliorer la condition humaine. Je garderai en mémoire votre humour, votre large sourire et votre humanisme. Merci d'avoir exister, merci pour tout ! Fatiha
J'ai fait la connaissance de Jean-Michel Dubernard sur les bancs de l'Assemblé nationale. Après mon arrivée, il est venu spontanément vers moi pour me dévoiler les usages de la vie parlementaire, à la façon d'un mentor selon une tradition héritée de la vie hospitalière. Rapidement tout nous a rapprochés : notre passion pour la médecine, la fierté de servir, la réflexion éthique. Son approche directe et son parler-franc, son esprit en éveil permanent et sa curiosité en faisaient un parlementaire respecté. Ses entreprises chirurgicales, souvent des défis à la raison, forçaient l'admiration. Il donnait l'impression de pouvoir déplacer des montagnes. Mes pensées et prières l'accompagnent.
La brutale disparition de Jean-Michel Dubernard m'a profondément peiné. J'avais un grand respect pour l'éminent chirurgien qu'il a été , toujours curieux d'innovation, bienfaiteur de tant de patients transplantés. Nous avons mené ensemble de beaux combats politiques, au sein du RPR, puis de l'UMP, toujours dans la fidélité à ses idées et au service de ses concitoyens lyonnais. J'adresse à sa famille mes sentiments de très sincère compassion.
Le Professeur Jean Michel Dubernard a été pour moi MON Maître et sa disparition m’a réellement fait une peine profonde. Interne de Nice je suis arrivé au pavillon V de l’hôpital Édouard Herriot le 1er octobre 1979 pour un choix inter-chu de six mois. Habitant à l’internat de Granges Blanches, j’ai vécu auprès du Patron ces six mois à 100 à l’heure, partageant mon temps entre le bloc du pavillon V et le laboratoire de chirurgie expérimentale Tenace, acharné Max ne lâchait rien pour arriver au but qu’il s’était fixé : je me souviens de la tension des ultimes jours de décembre 79 qui a précédé la réalisation de la centième greffe en une année une première dans le service. Enseignant charismatique au débit s’entrechoquant tellement il pensait vite j’ai assisté au premier symposium sur les transplantations pancréatiques où ses collègues américains les docteur Najarian et Sutherland de Mineapolis étaient venus à Lyon comme à Canossa coiffés sur le poteau malgré leurs importants moyens. Chirurgien hors-pair j’étais fasciné quand ses mains de rugbyman du LOU larges comme des battoirs saisissaient les instruments de micro chirurgie avec délicatesse pour réaliser une chirurgie rénale extra corporelle. Réellement accessible à tout moment, il aimé recevoir avec son épouse aux 3 boulevard des Belges ses collaborateurs jeunes ou plus vieux venant du monde entier. À 45 ans, il était arrivé au sommet d’une carrière chirurgicale reconnue mondialement.N’ayant plus rien à prouver dans ce domaine, il avait plongé avec le même enthousiasme dans la politique À cause de lui j’ai suivi quelques temps le « grand » sur le chemin de «Nouvelle démocratie » sans le regretter. J’adresse mes plus sincères condoléances à son épouse a ses enfants et petits-enfants. Dr Jean Amiel Professeur honoraire de la faculté de médecine de Nice
Adieu cher Max. Tu ne pouvais pas partir autrement que tu l'as fait ... sans traîner, sans tergiverser ... Tu me laisses les souvenirs nombreux et riches d'une belle amitié née dans notre jeunesse et restée vivante, fidèle, tout au long de nos vies, dans le côtoiement professionnel comme dans la vie de tous les jours, dans les chagrins comme dans les joies. Comme dit la chanson "On se reverra " " Je crois aux étoiles".... à bientôt - je suis en route. Camille
Triste … tant de souvenirs ! Tellement heureuse de l’avoir rencontré et de faire partie de la grande « famille » du pavillon V …(vive V4 ) À jamais reconnaissante pour son soutien, son affection dans mes périodes difficiles Merci! Il restera à jamais dans nos mémoires
L’équipe Urologie Lyon-Sud commémore la disparition d’un capitaine d’équipe, d’un meneur d’hommes, qui par son charisme et son dynamisme a su attirer les plus jeunes, en recherche de progrès dans le domaine médical. La compétition qu’il a générée entre les équipes et les hommes a été indéniablement source de progrès ; l’évolution de l’Urologie lyonnaise en est un bel exemple, avec désormais, deux pôles de taille équivalente et des compétences complémentaires. La compétition pour l’acquisition d’équipements, l’obtention par l’administration de monopole dans un domaine, le recrutement hospitalier et universitaire des « meilleurs joueurs » ont souvent été l’objet d’affrontements parfois durs, de négociations âpres, avant d’arriver à un « accord ». Avec le temps et le passage de relais aux générations suivantes, une entente constructive entre les équipes s’est enfin établie. Il faut savoir « braver les interdits », vaincre l’adversaire, obtenir la victoire à tout prix ! En compétition, la conséquence peut être constructive, les succès enregistrés par son équipe en transplantation en sont la démonstration ; à l’opposé, la conséquence peut être destructrice ; l’énergie dépensée à « neutraliser » l’adversaire s’avère a posteriori une perte pour la communauté médicale et les patients ; certains d’entre nous l’ont vécu professionnellement et moralement, ils en gardent les cicatrices. Le temps, le passage à l’au-delà finissent par tout effacer. Que chacun garde de lui, en mémoire, son meilleur souvenir !
Repose en paix monsieur le Professeur, mes sincères condoléances à sa famille.
Un grand homme, un grand professionnel, connu et reconnu dans le monde entier. Dans n'importe quel centre de transplantation dans le monde, il suffit de dire qu’on vient de Lyon, pour que cette ville soit associée à Monsieur Dubernard, LA référence ! Il a toujours présent à mes côtés, de près ou de loin, dans les bons ou les mauvais moments, avec une vision, une philosophie professionnelle, mais toujours avec une énergie humaine incomparable. Merci infiniment à vous mon Cher Monsieur Dubernard…
C'est une page qui se tourne, une époque qui est terminée mais que j'ai eu la chance de connaître. J'ai du mal à réaliser que cet immense personnage est parti! Trente années passées dans son service m'ont permis d'apprécier ses qualités auprès des malades, de l'équipe médicale et paramédicale. Sa disponibilité et l'attention qu'il portait à tous étaient exceptionnelles. Chaque fois que j'ai eu besoin de son aide il a été présent. On ne l'oubliera pas. Béatrice Chabrol
Dès novembre 1991, Jean Michel Dubernard a convaincu Michel Noir de lancer un plan global de rénovation immobilière pour les HCL. Au début, ce plan par son ampleur et son audace en a effrayé plus d’un. Il y eu des critiques bien ou mal intentionnées, des entraves actives ou passives. Il a fallu toute l’opiniâtreté et la fougue de Max pour que ce plan soit lancé , pour qu’il surmonte les obstacles et poursuive son œuvre de bâtisseur. Acteurs et usagers des HCL ! où en serions nous aujourd’hui sans l’audace visionnaire de Max? Que Jean Michel Dubernard reçoive enfin ici l’expression de notre gratitude.
Merci d avoir guidé mes premiers pas en transplantation alors que je n étais qu un jeune interne dans le service de jules traeger et d avoir contribué à me destiner à la nephrologie. après avoir quitté l hopital tu avais continué à m adresser nombre de tes patients qui te vouent toujours une reconnaissance éternelle . JFV
En souvenir des années heureuses passées auprès de Jean Michel Dubernard à l'hôpital Édouard Herriot a P greffes et au pavillonV
Un grand merci Monsieur Dubernard de m'avoir transmis le virus de la transplantation durant ces 15 merveilleuses années à Pgreffes de 1986 à 2001 . Vous m'aviez également sollicitée avec mon collègue Pierre Vocanson pour le syndicat de la transplantation . Vous avez été un Patron Exceptionnel
Le premier mot qui me vient à l'esprit à l'évocation de Jean-Michel Dubernard est 'Géant'. Je vois que ce mot a aussi été employé dans l'hommage écrit par les Prs Badet, Morelon et Martin. Ce n'est pas un hasard. C'est vraiment cette impression qu'il dégageait quand je l'ai rencontré pour la première fois: impressionnant physiquement, mais surtout géant par le charisme, géant par les connaissances, géant par l'intelligence, géant par l'énergie qu'il dégageait. Et en même temps, derrière ce géant que l'on sentait capable de déplacer les montagnes, il y avait, pour peu que l'on prenne la peine d'y regarder de plus près, une profonde humanité et une grande gentillesse. Un géant humain... un Grand Homme en somme. Max, je ne vous oublierai jamais.
Max, J ai eu la chance de croiser ton chemin au RPR avec M.Noir et appris à connaître l homme politique. Jean Michel , depuis Edap Technomed…tu a été Passionné, tu as toujours soutenu la recherche Française , innover pour mieux soigner les patients . Professeur, que ce soit la lithotritie ou les ultrasons focalisés, tu as été un Visionnaire que tu as prolongé à l HAS. Merci pour ses milliers de patients qui ont bénéficié des progrès. Affectueusement Pierre Reboul
Max, Force de la nature, tu paraissais indestructible. L’annonce de ta disparition brutale a été un grand choc pour tous tes amis. Nous nous sommes croisés à l’hôpital, à la mairie de Lyon et, plus à distance dans l’expertise médicale. Dans tous ces domaines, ta mobilisation a été totale et d’une efficacité redoutable. Avoir pu mener de front une activité de haut niveau dans ces domaines force l’admiration. En outre, ceci a été fait en gardant la bonne humeur et les relations avec tes collaborateurs amis ont toujours été empreintes d’humanité, de chaleur et d’affection. Tu laisses un grand vide. Professeur Daniel Floret
J’ai appris le décès soudain de Jean Michel Dubernard avec beaucoup de tristesse et j’en suis encore sous le choc. Max fut pour moi un mentor, il était une personne que j’aimais profondément tant pour ses qualités humaines que professionnelles. Sans les idées originales qu’il apporta pour traiter les calculs rénaux par ondes de choc ou encore pour traiter le cancer de la prostate par ultrasons focalisés , le laboratoire LabTau de l'INSERM, que j’ai dirigé et auquel il était associé, n’aurait jamais eu la reconnaissance internationale qu’il a aujourd’hui. Nous lui en sommes très reconnaissant et ne l’oublierons jamais. Toutes mes pensées vont à sa famille à qui j’adresse mes plus sincères condoléances
Max Dubernard fut un collègue remarquable, hospitalo-universitaire exemplaire, visionnaire. Il était apprécié par tous ses collaborateurs, y compris les étudiants hospitaliers. Il a réussi 3 premières mondiales dans sa carrière, et a formé de nombreux collègues dans le monde entier. Sa générosité, son dynamisme, sa force de travail, la fidélité dans ses convictions, son dévouement à la République compensaient largement ses quelques emportements. Sa disparition m'émeut, j'ai perdu un exemple! Je présente mes sincère condoléances à toute sa famille.
Monsieur Dubernard, Durant de longues années, j’ai eu la chance d’appartenir à votre équipe au bloc opératoire du pavillon V. J’ai beaucoup aimé travailler à vos côtés pour votre énergie, votre investissement , votre capacité de travail et les superbes interventions chirurgicales que vous avez réalisées. Mais j’ai surtout apprécié l’esprit de famille que vous avez donné à votre service. Vous nous connaissiez tous, vous partagiez avec nous des moments difficiles mais aussi vous étiez à nos côtés lors des moments de fête . Il y avait très peu de changement de personnel car on se sentait bien au pavillon V. Merci pour tout ce que vous nous avez apporté. J’adresse à votre famille mes sincères condoléances Vous resterez dans ma mémoire, reposez en paix
Merci Professeur de m'avoir permis de participer à la merveilleuse aventure de la transplantation. sinceres condoleances à toute sa famille
c'est une grande tristesse d'apprendre la disparition du professeur Dubernard, il semblait invincible et débordant d'énergie. Au-delà de ses immenses compétences professionnelles, je voudrais témoigner de sa bienveillance et de son écoute auprès des patients et de ses équipes. Je présente toutes mes condoléances à sa famille.
Président de la Commission des Affaires sociales du Sénat, j’ai travaillé avec Jean-Michel durant plusieurs années. J’ai apprécié sa chaleureuse camaraderie, son enthousiasme et son intelligence. L’annonce de sa mort est une tristesse pour tous les membres, sénateurs et administrateurs de la commission des affaires sociales du Sénat. Nous adressons à toute sa famille nos pensées attristées.
Un grand merci Monsieur DUBERNARD Pour toutes ces belles années passées à vos côtés, au sein de votre permanence parlementaire puis à l Hôtel de Ville de Lyon. Je garderai l image d un Grand Patron, toujours à l écoute de ses collaborateurs. J ai beaucoup appris à vos côtés. Je me souviens également des réunions avec les élus où il régnait toujours une bonne humeur. Je ne vous oublierai jamais. Reposez en paix
Jean Michel, Compagnon Gaulliste, était une belle personne, dont je conserverai le souvenir. Ce très grand mèdecin fût longtemps député, j'ai constaté comme collègue, combien sa personnalité et la qualité de son travail législatif, ses expertises, s'imposaient et honoraient le Parlement. Je conserverai aussi de Jean Michel le souvenir de nos rencontres " Chez Max " ce restaurant à son image, sympa et agréable. Mille pensées pour lui et sa famille. JPG
Max ,vous étiez un chercheur,dévoreur brillant de défits médico-chirurgicaux et infatiguable praticien . Inoubliable parcours en Anesthésie Réanimation au pavillon V pour une jeune médecin au côté d'un chirurgien humain et trés bienveillant Françoise DALERY Anesthésiste
Max, tu es parti trop tôt.Nous avions échangé ces derniers temps sur le bonheur de ne plus avoir de contraintes et de profiter de cette liberté dans le choix de nos actions. Tu avais toujours des projets. Et nous voulions en avoir en commun. Mais pour beaucoup, tu n'es pas parti.Tous ceux qui ont reçu ton savoir, participé à tes aventures, à tes défis. Ils te garderont en eux. Et moi aussi. Henri Bismuth
C'est avec une grande tristesse que j'ai appris cet été le décès si brutal de Jean-Michel Dubernard. Nous avons travaillé ensemble plusieurs années d'abord à l'Assemblée Nationale dans la commission des affaires sociales, qu'il présidait et où il avait à cœur de mettre toute ses compétences au service du travail législatif. Puis dans le cadre de la Fondation Chirac, ou j'ai pu admirer sa volonté de porter un projet de société dans de nombreux domaines plus accessible pour les personnes handicapés. Durant toutes ces années j'ai apprécié ses qualités humaines et toute l'énergie qu'il déployait pour faire aboutir ses projets. Il nous laisse un grand vide. Il nous appartient de poursuivre dans son sillage les combats qu'il a su porter. J'adresse toute mes pensées à sa famille.
C'est avec grand regret que j'écris ces mots : peu de gens peuvent être aussi remarquables que Max Dubernard, toujours vivant dans ma mémoire et dans mon cœur. Ce qui a retenu mon attention, c'est sa capacité à tirer le meilleur de chaque individu et à dynamiser, avec sa vigueur et son enthousiasme, toutes les équipes qui ont eu la chance de travailler avec lui!
J’ai connu le professeur Dubernard lors de nos contacts scientifiques dans le cadre de la Fondation Jacques Chirac concernée par l’autisme. Il était constant et créatif lors des réunions, apportant toujours un point de vue scientifique.Je m’associe à la douleur de sa famille.
Rencontrer “Max” a été un privilège. Travailler avec lui au sein de la Fondation Jacques Chirac, participer à des réunions de la HAS à son invitation a été un honneur mais surtout un bonheur. Son énergie, son humour, son caractère transgressif, son impatience, combinés à une intelligence et un spectre de connaissances très large étaient exceptionnels, mis au service du bien commun, et n’avaient pas d’équivalent à la fois dans le monde hospitalo-universitaire et sans doute politique. Il aura ouvert dans notre pays et pour tant de patients un horizon large, en perpétuel changement et incarné la générosité et un optimisme immense quoique sans illusions. Adieu l’Ami. Merci d’avoir éclairé tant de vies, Toutes mes condoléances à sa famille qui l’a partagé avec nous tous. José
Je voudrai présenter toutes mes condoléances à la famille du Prof. Dubernard pour le trépas de celui qui a été mon Maître à Lyon au début de ma carrière de médecin. Je suis peiné pour sa mort. Je garderai toujours un très bon souvenir de la personne merveilleuse et du grand chirurgien qui a été. Roberto Chiesa Full Professor of Vascular Surgery San Raffaele Hospital, Milano
Interne en fin de cursus et prévu assistant dans un autre service, je me doutais bien que j'arrivais en terrain miné. Premier jour, première aide au bloc avec celui que tout le monde appelait Max, et première confrontation : au bout d'une demi heure d'intervention il s'exclame "tu n'es pas un singe" et me met un "amical" coup de tête fort heureusement enrubannée d'une grosse compresse ! Mais derrière cet aspect rustre et frontal se cachait l'homme que j'allais apprendre à découvrir, estimer et admirer : un humaniste pragmatique sans préjugés, intéressé par les profils atypiques, curieux et inventif, capitaine d'équipe qui donne envie de le suivre par son charisme et son énergie. Chef d'entreprise en parallèle de mon cursus médical j'ai été fasciné par son esprit d'entrepreneur et de bâtisseur. Ce fut un honneur d'accepter le poste d'assistant qu'il me proposa et une chance inouïe de travailler dans son équipe. Je garde de lui l'image d'un meneur et d'un guide qui a apporté sa pierre à l'édifice de l'Humanité. Reposez en paix Patron.
C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris le décès du Professeur DUBERNARD. Je garde de lui l’image d’un très grand chirurgien à qui j’ai eu l’honneur d’apporter avec modestie un éclairage sur les aspects juridiques de la greffe de main qu’il a réalisée à l’Hopital Edouard Herriot. J’adresse à toute sa famille, à ses collaborateurs mes sincères condoléances.
PROFESSEUR JEAN-MICHEL DUBERNARD UN AMI INOUBLIABLE L’annonce de sa disparition est impossible à croire : les géants ne peuvent pas disparaître ainsi. Jean-Michel DUBERNARD était un visionnaire, un innovateur et un entrepreneur. C’est à dire qu’il ne se contentait pas d’avoir des idées il faisait en sorte de les mener à leur terme en s’entourant de tous les talents nécessaires pour réussir. Elève du professeur Jules TRAGER (l'un des pionniers de la greffe rénale, de la xéno-greffes et de la dialyse) chirurgien de formation urologique, il a su perpétuer la tradition de Lyon comme « capitale de la transplantation » grâce à de nombreux travaux originaux et plusieurs premières mondiales : -Première transplantation transplantation européenne rein-pancréas en 1976 -Greffe de pancréas avec la technique originale du « bouchon lyonnais » par injection de Néoprène dans le but de bloquer les sécrétions digestives pancréatiques en 1976. -Première greffe mondiale d’une main en 1998 - Première greffe mondiale bilatérale des mains et des avant-bras en 2000 - Participe à la première greffe mondiale du visage en 2006 intervention qui a été rendu possible par les travaux qu’il a initié sur les greffes composites menés en amont. En outre, il a plus de 500 publications à son actif. C’est aussi un organisateur de cours de chirurgie, de micro-sutures dont il a vu l’intérêt pour le développement de la chirurgie moderne par les micro-anastomoses. Il entreprit une carrière politique en 1983 comme adjoint au Maire de Lyon puis comme député en1986. Comme je m’en étonnais il me répondit : « tu vois, j’espère multiplier les opportunités de soins. Avec mes deux seules mains de chirurgien je ne pourrais jamais soigner autant que je le voudrais, alors que la politique va me permettre d’en faire plus ». Il su convaincre les instances et…les greffes composites devinrent réalité ! Je me souviens d’une réunion que nous avions à la Mairie de Lyon, juste avant qu’il ne prenne le dernier TGV du soir pour Paris. En même temps que nous mettions au point le programme d’un colloque sur le Don d’Organes il emplissait de dossiers parfaitement classés une énorme mallette de médecin. Sentant mon étonnement, il me dit : « Mon travail dans le TGV ». Jean-Michel DUBERNARD était un travailleur infatigable, titanesque. Un autre de ses engagements était en faveur de l’Association pour le Don d’Organes et de Tissus Humains (ADOT). Son action y a été efficace, fidèle et constante. Il suffisait de lui demander un avis, sa participation pour qu’il trouve le moyen au milieu de ses nombreuses activités de répondre présent. Il ne s’est jamais dérobé. Personnellement je savais pouvoir toujours compter sur lui, j’avais son numéro de téléphone privé. Si je l’appelais, je savais l’avoir au bout du fil. Si mon appel lui parvenait en plein colloque il se débrouillait à me rappeler dans l’heure de n’importe quel pays où il se trouva ; Il était plus facile à joindre que l’épicier du coin ! Les contacts étaient concis, constructifs et efficaces. Après lui avoir exposé les motifs et les besoins il jugeait de la pertinence de l’action à mener avec l’Association pour le Don d’Organes et de Tissus Humains (ADOT), décrochait son téléphone, contactait les bons interlocuteurs et disait invariablement : « je suis avec CORNIGLION, tu le reçois, il va t’exposer ce dont il a besoin, tu lui fais confiance, c’est un ami ». Il n’y avait plus qu’à travailler. Nous échangions alors sur quelques histoires entre chirurgiens puis, en me raccompagnant il ajoutait : « ta petite femme toujours aussi charmante, tu l’embrasses pour moi » Jean-Michel DUBERNARD était un homme d’une humanité et d’une générosité débordante. Comme beaucoup, je lui dois énormément car, j’en suis certain, il agissait à mon encontre comme avec nous tous. Docteur Michel CORNIGLION
ADIEU PATRON ET MERCI POUR TOUT....
C'est évidemment avec une grande tristesse que j'ai appris le décès brutal de Jean Michel Dubernard . Je ne peux m'empêcher de me remémorer cette époque lointaine où j'ai eu le privilège de travailler dans son service ;il m'avait accordé l'honneur de m'accepter ,en octobre 1980 , comme son premier assistant chef de clinique et ainsi pouvoir entrer dans le temple de la transplantation rénale où m'attendaient d'exaltantes nuits blanches à réaliser prélèvements et greffes de reins. Max était un excellent chirurgien et un travailleur acharné ,toujours à la recherche de nouveauté . J'ai une pensée pour toute sa famille et en particulier ses enfants et petits enfants qui peuvent être fiers de lui.
La disparition de Monsieur le professeur DUBERNARD nous rend triste, et je m'associe ici aux condoléances à sa famille et à ses proches. Monsieur DUBERNARD portait dans sa vie, une passion d'entreprendre, des engagements d'une rare qualité, et le sens du partage. A priori, mon poste ne me destinait pas à le rencontrer, mais cela s'est fait naturellement dès 1998, lorsqu'il a initié le programme des greffes d'avant bras et de mains puis de visage. Dans cette action collective où l'idée de fédérer les connaissances et les compétences était primordiale, j'ai été témoin, comme beaucoup d'autres personnes, de la détermination et du courage de Monsieur DUBERNARD, pour mener à bien, malgré les sceptiques, ce qu'il a toujours estimé et de manière collégiale, etre juste et digne pour ces patients. J'ai vu aussi un homme sachant écouter, apporter son soutien, et etre généreux. Merci Monsieur DUBERNARD pour qui vous avez été, pour la trace et le sourire que vous nous avez laissé, et pour la confiance que vous nous avez donné, sur des bases factuelles, loin des bruits inutiles et sans objet.
C'est avec une immense tristesse mêlée à un sentiment d'incompréhension que j'appris le décès brutal de Jean-Michel DUBERNARD. Ce colosse, vaillant, brillant et d'une grande humanité a été pour moi un exemple. Les 5 années passées en tant qu'assistante de l'Adjoint au Maire, député du Rhône, et professeur de médecine au coeur d'or, ont été d'une richesse. Travailler auprès de MONSIEUR Dubernard a été une chance. MERCI Max d'avoir été celui que vous avez été, MERCI Max pour tout ce que vous avez apporté à la Ville de Lyon, à la France et au Monde entier, MERCI Max pour toutes vos idées de génie, votre générosité, et votre Humanisme, Vous nous avez quitté mais vous demeurez présent en chacun de nous tous qui ont croisé votre route, dans mon coeur vous l'êtes et le resterez pour toujours. Anne Capozzo
La disparition de Max est une grande perte a bien des égards. Pour le monde médical d'abord, car c'est un véritable innovateur qui s'est éteint. Il osait bousculer les codes dès lors qu'il était convaincu de la pertinence de ses projets et de leur capacité à transformer le devenir des malades. Il avait, de surcroît, cette humilité à ne jamais s'octroyer ses succès car il pensait avant tout équipe. Pour le monde politique ensuite, car il incarnait l'humanisme qui l'habitait. Il plaçait ses valeurs au coeur de son engagement, à toujours oeuvrer avec générosité dans la proximité de ses concitoyens dans le seul but de les servir. Oeuvrer et servir, sa noble façon de faire de la politique. Enfin, pour moi, il a été un mentor et une véritable source d'inspiration. Il a été mon allié, et mon guide sur des travaux réglementaires ; je ne l'oublierai pas. Mais ce n'est pas seulement une admiration immense que je voue à Max, mais c'est aussi et avant tout, une immense affection. Il me manque. Nora Berra, ancien ministre
Le Conseil d’Administration de la Fondation Jacques CHIRAC et son Conseil Scientifique tiennent à rendre hommage au Professeur Jean-Michel DUBERNARD. Premier Président du Conseil Scientifique, il en assura la constitution et la mise en place. Par son animation talentueuse, il lança la série de nos colloques bi-annuels au Sénat puis à l’Assemblée Nationale. Le Professeur DUBERNARD, Président du Conseil Scientifique de 2007 à 2015, puis administrateur dans notre Conseil d’Administration de 2007 à 2018, restera une des grandes figures de notre Fondation : compétences, dynamisme, formidable lanceur d’idées et d’initiative, et beaucoup d’humanisme, d’humour et de convivialité. Merci, cher Professeur …. Françoise BEZIAT, Présidente de la Fondation Jacques Chirac Bernard Fraysse, Président du Conseil Scientifique de la Fondation Jacques Chirac
J’ai eu l’immense privilège de travailler auprès de « Max » Dubernard lorsqu’il présidait la commission des affaires culturelles, familiales et sociales de l’Assemblée nationale. C’était un formidable chef d’équipe, un homme extraordinaire, et extraordinaire de simplicité et de générosité. Un homme d’amitié et de fidélité qui était toujours là quand on avait besoin de lui. Un homme bon, sensible, plein d’humour et avec une franchise tellement entière qu’elle était parfois un peu désarçonnante. Avant tout, il aimait les gens. Je le revois prendre son téléphone pour appeler le secrétariat d’un ministre et prendre finalement plus de temps à échanger avec le secrétariat qu’avec le ministre lui-même… Je le revois arriver le matin à l’Assemblée nationale après avoir passé une nuit entière à opérer, finalement plus frais que nous, et enthousiaste à l’idée d’entamer sa seconde journée ; les deux ayant pour point commun de se mettre au service des autres. Il était épuisé mais rayonnant et nous transmettait cette force positive. C’était un visionnaire aussi et, comme tous ces grands hommes de science, un peu mystique ; lui qui a repoussé les limites de la science et réalisé ce qui était impensable encore quelques dizaines d’années auparavant savait au fond de lui que plus on avance dans la connaissance plus la vie la recouvre de ses mystères. Je le vois encore nous raconter, fasciné et fascinant, les énigmes de la gémellité et les expériences incroyables menées par ses collègues scientifiques pour percer un secret qui, expérience après expérience, ne faisait que s’épaissir… Près de 20 ans après, je me remémore encore fréquemment ces « leçons » captivantes, parsemées de "saillies carabines" pour faire bonne mesure, mais toujours marquées au sceau de l’intelligence. Ce n’était pas une leçon de choses mais une leçon de vie ; cette vie qui débordait de lui, qu’il aimait tant, et c’est pourquoi il aura été si marquant et si attachant. C’est une grande douleur de le voir partir. C’est une douleur d’autant plus grande que je ne l’avais pas vu depuis trop longtemps. A vous, sa famille, ses amis, je tenais à adresser ce dernier hommage auquel j’associe ma femme Aurélie. Merci Max ! Ce fut un honneur et une chance de croiser votre route et votre souvenir radieux vivra toujours en nous.
C'est avec beaucoup d'émotions que j'écris ces quelques lignes. J'ai croisé une première fois la route de Max en 2000, alors étudiante en master dans le laboratoire du Pr Revillard. Le laboratoire était situé au dernier étage du pavillon P, nous étions au première loge pour cette fameuse nuit pendant laquelle la première greffe bilatérale d’avant-bras a été réalisée par l'équipe de Max. Une première rencontre forte, qui ne s'oublie pas. Puis quelques années plus tard, nous nous retrouvons au sein d'un projet pré-clinique porté par Aram Gazarian, et je retrouve un Max toujours débordant d'enthousiasme avec la volonté farouche à défendre ses idées et ses convictions ! Mais ce que j'appréciais le plus chez Max, c'était ses valeurs sportives (le rugby ! l'esprit d'équipe !) et sa fidélité. Je mesure tous les jours la chance d'avoir pu échanger et travailler à ses côtés.
Bonjour, J’ai appris avec beaucoup de tristesse le décès de votre papa cet été. Je tenais à vous présenter mes plus sincères condoléances à vous tous : ses trois enfants, ses petits-enfants et ses proches. Je sais l’importance que vous aviez pour lui et comme il était fier de vous même s’il était très discret sur sa vie personnelle. J’ai eu le privilège de travailler auprès de lui durant quelques années à l’Hôtel de Ville de Lyon. A cette occasion, j’ai pu constater ses qualités professionnelles et humaines ainsi que les valeurs qu’il portait. On le connaît surtout de par sa profession, l’important travail qu’il a réalisé sur le génome et bien sûr dans le domaine de la transplantation. Egalement pour la transformation de la Manufacture des Tabacs en Université. On sait moins qu’il est à l’initiative de la réhabilitation des résidences seniors de la Ville. En effet, il était essentiel pour lui que nos Anciens puissent finir leur vie dans des conditions dignes et confortables. Je suis le témoin du lancement de cette action à l’époque et de l’élan qui se poursuit de nos jours à ce niveau. Je lui serai toujours reconnaissante de son soutien moral lorsque que mon papa est tombé gravement malade. Je n’oublierai pas le grand Homme qu’il était et je le remercie de m’avoir fait confiance en 1992 alors que je débutais ma carrière professionnelle pour faire partie de son équipe à la Mairie. Je vous souhaite beaucoup de courage à tous et toutes. Avec mes salutations les plus attristées. Corinne PAUL
Max a été pour moi lors de ma première élection en 2002 un guide efficace , m’a permis d’engager des missions dans divers domaines , comme la Recherche, les risques épidémiques, la responsabilité civile professionnelle, et le rapport la grippe aviaire . On n’oublie pas l’Homme plein d’humour et de caractère qu’il a été... Je garde en mémoire plein d’images de Max et j’adresse toutes mes sincères condoléances à sa famille.
Max Compagnon de route depuis si si longtemps …d’abord autour des terrains de rugby et surtout celui du LOU qui était ton club de cœur et dont tu étais un supporter inconditionnel ! Puis vint la politique et toutes les années enthousiastes dans le sillage de Jacques Chirac ou je t’ai accompagné durant ta première campagne des législatives à la rencontre des habitants de ta circonscription. Nous avons partagé des bons moments et tu as été brillamment élu député pour la première fois. Comme tu le disais souvent « je suis un gaulliste social » Toute ta vie a été inspirée par cet idéal et ton approche humaniste m’a toujours beaucoup impressionné. Tu as mené et remporté de nombreux combats et tu as toujours conservé ta clairvoyance et ton esprit d’ouverture Tu es parti trop tôt …mais tu restes ce compagnon fidèle qui va bien nous manquer. Henri Carrillon Lyon
Je me souviens très bien lorsque Jean Michel Dubernard m'a contacté un dimanche matin, directement, chez moi alors que j'étais praticien dans l'équipe de CLaude Abbou. Il m'a dit quelque chose comme ça:" bonjour, Max Dubernard, tu me connais pas mais moi oui! viens à Lyon Mardi pour qu'on discute de ton avenir! " Il avait tout prévu à quelques détails près… et je l'ai écouté sans broncher. La suite n'a pas été simple mais je lui doit beaucoup pour m'avoir fait confiance pour la mise en "pratique " de son projet c'est à dire toute ma carrière Lyonnaise.
C' est avec une grande tristesse, que nous avons appris le décès du Professeur Dubernard. Nous adressons nos bien vives condoléances, à toute sa famille et à ses proches. Bernadette Michel Ruggeri
C’est avec une profonde tristesse que les transplanteurs belges ont appris la perte d’un ami, d’un collaborateur, d’un innovateur, d’un Professeur, d’un rassembleur, d’un homme aux multiples facettes et nombreuses qualités intellectuelles et humaines qu’était Jean-Michel Dubernard. Jean-Michel avait de nombreux liens avec la Belgique où fin des années soixante il avait fait quelques premiers pas en transplantation expérimentale dans le laboratoire de chirurgie expérimentale du Professeur Jean Morelle à Louvain en tant que jeune assistant du Professeur Guy Alexandre. Ce dernier, de retour de Boston, ouvrit le chemin vers Joe Murray, une anecdote que Jean-Michel, devenu Max de son nickname bostonien, se plaisait à raconter. C’est en 1977, lorsqu’il reçu le prix Morelle pour ses travaux et sa première transplantation pancréatique segmentaire avec injection de Néoprène que le Professeur Guy Alexandre me présenta Max. Ce fut le début d’une longue collaboration avec la participation à la conférence historique de Lyon sur la transplantation pancréatique. Puis ce fut l’aide au développement de la transplantation pancréatique en Belgique à laquelle s’était joint David Sutherland. Ensuite ce fut une amitié avec l’intégration de la francophonie dans la Société Française de Transplantation et les cours Hesperis. Après ses nombreuses premières, première greffe d’une main puis des deux mains, Max fut invité à de nombreuses reprises en Belgique pour partager ses innovations que ce soit devant la Royal Belgian Society for Surgery, la Belgian Transplantation Society, ou l’Ordre National des Médecins. C’est ainsi que naquit d’autres collaborations avec de nombreux chirurgiens belges dont notre ami Benoît Lengelé, lié à jamais à la première greffe de visage. Cette longue histoire d’amitiés envers la Belgique fut reconnue lorsqu’’il reçut le titre de Docteur Honoris Causa de la faculté de médecine de l’Université de Liège. Au cours de la cérémonie, là, encore une fois, Max nous fit partager son enthousiasme, son imagination, ses rêves, ses chimères et son Minotaure. Plus récemment, nous n’oublierons pas ces jours merveilleux passés avec lui et les pionniers à Minneapolis lors de l’anniversaire des 50 ans de la transplantation du pancréas. Merci Max. Avec toi, ce sera toujours : « Nothing is impossible » Jean-Paul
Plus encore que le chirurgien au renom mondial, le parlementaire respecté, le gaulliste convaincu, Jean-Michel Dubernard a été pour moi pendant des années un compagnon de route inébranlable, un ami solide, une sorte de grand frère attentif, affectueux. Son engagement, sa fidélité, son attention aux plus fragiles et sa lucidité sur les hommes comme sur les événements en ont toujours fait une personnalité singulière et admirée, et aimée. Max, tu manques à ceux qui partagent une certaine idée de la politique et de la France. Tu es toujours là par ton exemple et ton rayonnement mais ta présence parfois bougonne mais toujours chaleureuse me manque.
Toutes mes condoléances pour la famille de Jean-Michel DUBERNARD, à l’origine de grands progrès, en particulier dans le domaine du handicap. Gardons le souvenir de son enthousiasme, de ses grandes réussites et de son autorité naturelle. Patrick GOHET, Vice-Président de la Fondation Jacques CHIRAC, Président de la FIRAH (Fondation internationale pour la recherche appliquée sur le handicap)
C'est avec tristesse que nous avons appris le décès de Mr Jean Michel Dubernard, cette terrible nouvelle nous a touché car c'était un grand homme avec des grandes qualités humaines. Il nous a ouvert les portes de son service (Pavillon V) et il nous a intégré dans son équipe pour pouvoir apprendre les nouvelles techniques de pointe en Urologie. Quand je suis arrivé le premier jour au pavillon V (novembre 2001), il a contacté le foyer universitaire Jean Mermoz pour que je puisse avoir une chambre vu qu'il n'y a plus des chambres disponibles à l'internat de l’hôpital Edouard Herriot. A un certain moment de mon passage dans le service, chaque lundi matin j'étais son premier aide opératoire et il m'a appris les bases de la chirurgie urologique. En peropératoire, il était très sérieux, dur et très méticuleux, mais il avait un bon cœur et son objectif était de nous apprendre et de nous impliquer avec lui dans la chirurgie. En fin de mon passage, quand il était député du Rhône et président de la commission des affaires culturelles , familiales et sociales à l'assemblée nationale, il a voulu que je reste encore dans son service pour apprendre plus et il a envoyé un courrier au ministre de l’éducation nationale (Luc Ferry) pour un poste de chef de clinique associé sur un emploi du contingent national pour l'année universitaire 2003-2004, mais malheureusement je n'avais pas toutes les conditions pour l'acceptation. C'était un homme profondément bon et qui inspirait naturellement le respect. En mon nom, au nom de Dr Mustapha Jemni, au nom du service d'urologie de l’hôpital universitaire de Kairouan et au nom de tous les urologues tunisiens, on adresse à sa famille nos plus sincères condoléances en ce moment de deuil. Mohamed Halila
Triste nouvelle, qui nous touche profondément. Ce fut le grand maître. Union de prière et que son âme repose en paix. Pr DEKOU Angoran Chef de service d´urologie CHU Cocody, Abidjan
J'ai appris avec beaucoup de tristesse le décès de celui que j'ai considéré comme un exemple. Mr Dubernard regroupait des qualités et des valeurs qui font les grands hommes. Combien de fois au cours de mes enseignements je l'ai cité en exemple pour son humilité, sa grande humanité, sa passion pour la transplantation... Pour ma part je n'oublierai jamais l'homme prévenant qu'il a été. Detectant à travers un regard, des mots échangés mes etats d'âmes. Je n'oublierai jamais ce dimanche soir particulièrement gris où il est venu me chercher dans sa clio beige pour me forcer à venir diner chez lui alors qu'un événement courant pour un étranger en stage, m'avais mis dans une profonde deprime. En me ramenant chez moi on a passé 30 mn dans sa voiture, il a eu les mots... J'ai pu continuer. Je ne t'oublierai jamais et mes élèves et mes patients non plus.
Pleins de bons souvenirs, sourires et soutien amical, des poignées de main franches avant une petite blague. Facile quand on était pas de la famille des greffeurs…À toujours été positif et confiant sur mon parcours. Un grande et rare personne
C’est une triste nouvelle pour moi. Toutes mes condoléances à sa petite famille et à sa formidable équipe auprès de laquelle j’ai beaucoup appris. Que Dieu l’accueille en sa sainte miséricorde Rachid Aboutaieb
Je suis sous le choc d'apprendre cette triste nouvelle. Max et nous, famille de feu le Professeur Yao-Djè, urologue ivoirien, c'est presqu'une relation filiale. Je garde l'agréable souvenir de notre dernier dîner juste avant la covid au cours duquel il m'a donné des nouvelles du nouveau prof Dubernard (Gil) et des filles. Toutes mes condoléances à la famille.
Jean-Michel était notre maître à tous tant en urologie et en transplantation rénale qu’en politique. Chacun de nous s’est enrichi au contact de sa personnalité magnétique. Nous étions certains de le trouver, toujours présent, solide et bienveillant. C’est au moment de la perte que l’attachement s’avive.
Jean-Michel Dubernard était un ami, un compagnon de route et d’engagement. Il a été un soutien décisif pour l’adoption de la loi de 2005 réformant la politique du handicap, que j’ai fait adopter sous la présidence de Jacques Chirac. Max c’était aussi l’élégance du rire, de l’amitié, de la vie et du talent. Avec une profonde émotion, je présente à son épouse, à ses enfants et ses proches mes condoléances très attristées. Il nous manque tant, il me manque
Pr Dubernard was one of the most innovative surgeons of the past century. He was a urologist with a capability in plastic surgery, transplant surgery and combined wonders of the world. There was no one in the world who could have brought forth pancreas transplants without complications, hand transplants that restored ability, and face transplant that restored sociability. I first met "Max"at the 1976 world meeting of the European Society for Surgical Research held in Warsaw and Max was given specialized access to the stage and he convincingly persuaded most that his Neoprene duct injection technique allowed pancreas graft survival without complications
J'avais fait la connaissance de Max lorsqu'en 1965 (j'étais en 2ième année d'internat en chirurgie), si ma mémoire est bonne, il faisait partie de l'équipe de Mikaeloff venue à Louvain pour faire des greffes de foie chez le chien (apprise par Mikaeloff chez Starzl lors d'un bref séjour à Denver) en collaboration avec Paul-Jacques Kestens qui avait développé une technique de perfusion isolée du foie pour le préserver après son prélèvement. Bien sûr l'ai-je rencontré plus tard de nombreuses fois, notamment lors des cours Hesperis. J'adresse mes sincères condoléances à sa famille
J’ai peu travaillé avec le Pr Jean-Michel Dubernard mais le côtoyer pendant quelques années a été pour moi une belle expérience humaine ; j’ai été attristée à l’annonce de son décès. Anecdote : lorsque j’ai perdu mon père il y a 7 ans de ça ; très discret – il a été là pour m’apporter du réconfort.
chu Amiens et assemblée nationale
J'ai beaucoup apprécié notre travail commun en commission à l'assemblée nationale. Je me souviens du projet de greffe de face envisagée par le Pr Devauchelle et du rôle d'intermédiaire que tu m'avais demandé pour une belle réussite chirurgicale française.Ta rudesse n'était qu'apparente et tu avais un grand cœur. A bientôt repose toi bien ,nous nous reverrons. Amitiés olivier
INFATIGABLE INTARISSABLE !il l’était en tout,et en particulier Dans sa profession, sa vocation serait plus juste,dont j’ai eu la chance. de profiter grâce a un diagnostic difficile très précoce . Dans son amitié sans détours et entière qui nous valait des joutes orales et sonores lors de nos réunions régulières et culinaires .Il nous laisse un grand vide
J’ai connu Max lorsqu’il présidait la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale … nos relations furent parfois orageuses … avant de devenir très amicales, complices, affectueuses même lorsque nous avons été ensemble membres du collège de la Haute autorité de santé. J’ai vite compris que son coté brusque, soupe au lait, que sa rudesse n’était que la contrepartie de la force de ses convictions et engagements. Il ne supportait pas de pas apporter de solution à celles et ceux qui en avaient besoin. Je me souviens de ses derniers combats pour permettre des greffes in utero, pour lui les obstacles techniques et médicaux pouvaient toujours être surmontés quitte à bousculer les habitudes, transgresser les idées reçues, prendre des risques pour innover. Rien n’était à écarter a priori, tu étais un véritable défricheur, un explorateur jamais plus heureux que lorsque tu ouvrais de nouveaux chemins. Tu étais ainsi dans nos débats au sein du collège de la HAS, révolté par les obstacles administratifs, ulcéré par l’absence d’audace. Dérangeant mais combien précieux! Tu ne vieillissais pas … tu restais jeune comme un éternel révolté … et tu es parti … comme tu as vécu … vite, trop vite!
J'arrive enfin à écrire un message pour dire combien l'annonce du décès de Mr DUBERNARD m'a profondément émue, car j'ai toujours le souvenir d'un homme toujours présent quand il le fallait dans le service, à l'écoute et surtout un excellent chirurgien. J'ai en mémoire la magnifique opportunité qu'il nous a offert lors d'un congrès d'urologie de pouvoir visiter l'Assemblée Nationale et déjeuner dans le restaurant des ministres. Je n'ai que de bons souvenirs le concernant. Nadjia BENMERZOUQ ancienne secrétaire médicale du pavillon V urologie , retraitée .
Acteur important et reconnu pour son activité médicale, Jean-Michel Dubernard l'a également été pour son action municipale lors de ses différents mandats. Ainsi en va-t-il pour la création du site universitaire de la manufacture des tabacs, la rénovation des toits et façades des sites Lyon 2 et Lyon3 du quai Claude Bernard ...et son encouragement dans la rénovation des écoles de Lyon et leur remise à niveau au côté des adjointes Florence Balaÿ et Christiane Nicolas dans le cadre d'une vision partagée avec Michel NOIR, alors maire de Lyon de 89 à 95. Je garde également le souvenir d'un humaniste, toujours à l'écoute... Merci Max pour tous les lyonnais que tu as aidé, et aimé!
Max etait un grand ami. Il s’est eteint beaucoup trop tot. Nous avons travaille ensemble sur la premiere transplantation de la main en 1998 et la premiere double transplantation de mains en 2001. Un grand Seigneur. Toujours tres gentil. Toujours le gentil mot.
Merci beaucoup de m’avoir donné l’opportunité de surmonter une question en suspens : la possibilité de partager la douleur de l’irréparable, avec les proches de Max. C’est une possibilité profondément désirée par ceux qui ont donné à l’amitié, le soutien de l’admiration. Dans le sanctuaire éternel de notre cœur, le souvenir créatif qui inspirera toujours d’avoir rencontré Max, et de pouvoir partager la splendeur de sa personne, n’est pas résignation mais joie.
L'annonce de votre brutale disparition a rouvert le livre des souvenirs. Souvenirs indélébiles ou souvenirs oubliés ils se bousculent . Ils se répondent . - En politique : des élections municipales de 1989 et l'éclatante victoire de Michel Noir à celles de Mars 2001 ... les rebondissements , les négociations acharnées de cet inoubliable entre-2- tours et au final notre déroute. Souvenirs pêle-mêle ... l'aventure éphémère de Nouvelle Démocratie, les diversités partisanes RPR UDF , les calculs , les stratégies électorales ,les querelles d'égo , l'excitante ambiance des campagnes , la griserie de la victoire et toutes ces réunions ! comment oublier ces "réunion du groupe " rue du griffon que vous aviez programmées chaque mardi matin à 7h 30.... Et en parallèle tant de moments festifs comme cette inoubliable soirée VIP aux Nuits de Fourvière où, sidérée , je vous ai entendu accompagner Johnny Hallyday en reprenant en cœur avec le public " j'ai oublié de vivre " . Ou encore un anniversaire sur une péniche où une chorale d'un soir a parodié pour vous " l'Amérique " de Joe Dassin ..... " La mairie, la mairie , je veux l'avoir et je l'aurai ...." nous en rêvions pour vous , avec vous ! Mais, en 1995 , il a fallu oublier le rêve et se ranger derrière Raymond Barre . - Souvenirs du pavillon V : avec les deux premières greffes de main évidemment , mais aussi le comité de pilotage , "la feuille de chou " , les cours d'italien , les conseils de service où tout le personnel pouvait s'exprimer .... Tant de grands et petits moments qui faisaient de V un service à part , une famille . Ce climat particulier tenait à votre charisme et à votre personnalité . vous étiez le Patron , mais un patron aux antipodes de ces mandarins froids et distants . Tutoiement , humour moqueur , vous étiez un patron accessible, proche de nous et proche des patients. Bien sûr vous aviez toujours mille choses " sur le feu" , bien sûr il y avait vos brusques colères , votre impétuosité et votre exigence , mais elle nous poussait à donner le meilleur de nous mêmes. J'ai admiré l'homme que vous étiez , homme multiple , homme de passion , de convictions , d'enthousiasme . J'ai admiré votre force de vie , votre formidable énergie , votre capacité de travail hors du commun et votre humanité : votre livre " l'hôpital a oublié l'homme" témoignage des lourdeurs administratives , des dysfonctionnements de l'hôpital et de sa deshumanisation en est une preuve . Alors pour tout ceci , pour ces années intenses merci . Pour votre confiance , votre soutien :merci . Pour tout ce que j'ai eu la chance et la fierté de vivre avec vous : merci. Victor Hugo a écrit " le souvenir c'est la présence invisible" vous êtes toujours là.
Je mesure le privilège que j'ai eu de travailler à vos côtés pendant 15 ans dans des domaines si divers : des années intenses et passionnantes. Que d'aventures, d’anecdotes, de souvenirs inoubliables et de belles amitiés ! Vous m’aviez confiée l’organisation des sessions d’Hesperis, la logistique et la communication de 3 premières mondiales. Merci pour l'opportunité que j'ai eue d'approcher les arcanes de l’Assemblée Nationale. Votre disparition si brutale a suscité de nombreux messages et de longues conversations téléphoniques témoignant d’un enthousiasme communicatif de ceux ou celles qui ont eu la chance de participer à un nombre de projets inimaginables. Grâce à vous, j’ai le plaisir de travailler avec vos successeurs, vos élèves dans le cadre d’organisation de colloques. Max, un prénom qui vous convenait si bien, toujours faire le maximum ! Des exigences sans limites vous permettant d’atteindre vos objectifs et concrétiser vos projets. Merci infiniment pour tout ! Je ne vous oublierai pas
Suite à l'immense perte pour la médecine, qu'est la disparition du Pr Jean Michel Dubernard, nous voudrions aussi rendre hommage aux qualités humaines de notre ami. Durant près de 70 ans, nous avons eu le grand bonheur de partager une amitié indéfectible. Il était toujours disponible à l'écoute des états d'âme de ses amis, se dévouant pour proposer une solution et toujours avec un profond sens de l'humour voire d'autoderision. A ses enfants Gil, Carole,et Estelle, ainsi qu'à toute sa famille, nous tenons à leur renouveler notre affection et notre soutien dans cette épreuve. Titou et Doudou.
Max aura marqué mes jeunes années militantes avec son panache, son franc-parler, son énergie débordante et son équipe de sa permanence de l'avenue de Saxe. Mes pensées les plus sincères à sa famille.
Max était un médecin exceptionnel et un scientifique visionnaire. Son envie de casser les codes et son enthousiasme pour la science m’a permis m’aventurer dans un domaine particulier de la plasticité cérébrale alors inconnue aux neurosciences. Max tu restera dans mes pensées à jamais ! Angela
Cher Jean-Michel, Ton départ prématuré nous a tous bouleversés. Notre affliction est profonde. Mais nous n’oublierons pas les moments féconds et heureux lorsque nous nous sommes rencontrés dans les locaux de ta permanence avenue de Saxe et que nous préparions la campagne destinée à faire élire Raymond Barre à la mairie de notre grande cité. Tout cela est à la fois si proche et si lointain…. Ton souvenir demeure dans nos cœurs et dans nos mémoires !
Ce jour-lá, le temps était mauvais Il n’y avait pas de lune La nouvelle m’est venue d’un coup Comment es- tu parti... Un verre de beaujolais sur la table Le vin coulais dans mes veines Un moyen de supporter la douler Et suprimir ton absence Je me sentais protégé dans ton étreinte Tes yeux m’ont regardé Et ton sourire m’a assuré Que j’étais sur la bonne voie Au bon endroit Dans ton coeur Assurez vous !!! Vous etes aussi Dans le mien...
A la famille et aux proches de Jean-Michel ..ce petit message pour exprimer ma reconnaissance vis à vis des missions qu'il a accompli , des résultats obtenus et de la belle personnalité qu'il fut et l'ensemble de ce constat fait qu'il restera toujours en nos mémoires avec respect pour sa famille Amitiés intemporelles Yves Matillon
J'ai été effondré quand j'ai appris la mort de mon ami Max. Tant de choses nous liaient depuis tant d'années sur le plan médical, politique et personnel. Mon premier contact date d'une de premières gardes peu après ma réussite à l'Internat. Le contact avait été franc et "viril". Il testait souvent les gens en les provoquant. C'était dans sa nature, mais il avait un coeur d'or; si une de ses connaissances l'appelait pour un problème à 3 heures du matin, il accourrait immédiatement. J'ai été son interne à l'Antiquaille quand il était chef de clinique, puis nous avons été chefs de service tous les deux à HEH. Nous étions complémentaires avec parfois des divergences fortes notamment lors de la nomination du Directeur général des HCL en 2006. Max avait le sens de l'innovation. Il a à son actif plusieurs premières mondiales en matière de greffe du pancréas, de greffe de tissus composites (mains, visage) Il savait rassembler des équipes de pointe internationales multi-disciplinaires; peu de nos collègues ont cette faculté. Et comme je l'ai dit, pour moi, il aurait pu être nobelisable. Sur le plan politique, nous avons beaucoup travaillé ensemble. Nous avons été adjoints au Maire de Michel Noir. J'ai été son directeur de campagne lors d'élections législatives dans un esprit de compagnonnage très étroit. Sur le plan personnel, nous étions très liés; combien de fois avons nous avalé un morceau sur un coin de table de cuisine dans son appartement avant une réunion; il aimait aussi venir se détendre dans ma maison. J'ai vu grandir ses enfants notamment, notre collègue Gil vers qui vont toutes mes pensées. Etienne TISSOT
A sa famille et à son ami de toujours Bruno GIGNOUX , Cette mauvaise nouvelle nous a bouleversés , comme beaucoup. Il nous est impossible de penser que nous ne pourrons plus croiser ce " sacré Max"!!..ce taureau, ce fonceur, ce grand patron et pionnier, très humble , toujours disponible pour les autres. Pour ma part je lui dois beaucoup sur un plan personnel et mes sentiments pour lui resteront gravés dans ma mémoire, de même que tous les souvenirs des bons moments passés ensemble. Sa passion pour sa vocation médicale aura marqué, non seulement ses amis, mais le Monde entier. Son humilité aura été aussi sa marque de "Très grand Patron". Paix à son âme!
Jean Michel Dubernard a été adjoint au Maire de Lyon en charge des affaires sociales de 1993 à 1995 et j'ai eu alors l'immense chance et le grand plaisir d'être sa chargée de mission. Je garde le souvenir d'un homme brillant, d'une intelligence vive et d'un humour pétillant, d'un homme franc, entier, généreux, pressé, gourmand de la vie, d'un homme qui suscitait le respect et l'affection, d'un grand homme. Je mesure l'immense vide qu'il laisse et vous présente mes plus sincères condoléances. Catherine Panassier
Un immense bâtisseur et un formidable chef d’équipe ! C’est en ces termes que l’Académie de médecine lui a rendu hommage. Certes c’est au médecin qu’il faut d’abord rendre hommage, avant celui à l’homme politique. Le grand poète américain Emerson nous dit : < ils n’ont pas commencé par leur rêve c’est pour cela qu’ils ont échoué > . Max,lui, dès ses années passées à Boston a rêvé de greffe et de transplantation, en concevant et mettant en œuvre des innovations inédites. Je me souviens de son invitation en 1981 à venir découvrir dans un labo du CNRS la baignoire et le lithotripteur pour briser les calculs rénaux et sa demande pressante d’une subvention de la région pour parfaire son invention. Ou de ses démonstrations passionnées et rigoureuses sur la situation alarmante de l’hôpital public. A la présidence de la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, il a bataillé et obtenu la création de la Haute Autorité de la Santé, dont il fut ensuite membre actif. En bon rugbyman, il entrait en mêlée pour transformer chaque rêve en réalité. Je le dis avec force, affection et reconnaissance Max a été un formidable coéquipier dans son action publique au service des lyonnais. Au début des années 80, il n’a pas été difficile de la convaincre que l’engagement politique a pour finalité de faire bouger les lignes et d’adapter en permanence nos structures et nos modes d’action. Député en 1986, c’est ensuite la campagne municipale de 89. Et avec humour et séduction il soutient et argumente nos priorités humanistes, à commencer par l’éducation. Rien n’est plus important à ses yeux que la réussite scolaire pour ne pas continuer à fabriquer 15% d’exclusion sociale, source de tous les dysfonctionnements dans la société. Rénovation de toutes les écoles, création de salles informatiques, de BCD, de l’enseignement de l’anglais. Et en juillet 1989, après m’avoir emmené visité la Manufacture des Tabacs que la SEITA fermait, il propose que la ville de Lyon l’achète pour mettre à disposition de l’Université après rénovation des 45000 mètres carrés du Bâtiment. Dans le domaine hospitalier lyonnais son rôle a été déterminant pour la conception du schéma tripolaire au cours de samedis entiers que nous avons passé avec la commission médicale des HCL. Là encore il fallait transgresser l’ordre établi et les habitudes qui bloquaient tout projet. Dans l’équipe, nous aimions sa capacité à projeter dans le futur l’action ; sa franchise - car il détestait les hypocrisies monnaie courante des esprits faibles – son langage direct et l’amitié qu’il donnait ; sans parler de son appétit de rugbyman et sa gouaille des troisièmes mi-temps. L’enthousiasme dans tout ce que l’on entreprend, voilà la plus belle leçon qu’il nous a laissée. Michel Noir Ancien Ministre, Ancien Maire de Lyon
Avec Max, je n'ai pas seulement perdu un collègue très estimé, mais aussi l'un de mes meilleurs amis dans le monde entier. Il m'a personnellement assisté lors de la première transplantation pancréatique en Allemagne (le 9 août 1979 ; il était venu spécialement à Munich en jet privé). C'est également à lui que je dois ma nomination ultérieure comme Professeur Conventionné à l'Université de Strasbourg. Que je serai en vie, je penserai toujours à lui comme à l'un des plus grands chirurgiens de transplantation.
La séance commune de l'Académie Nationale de Médecine et de la Société Francophone de Transplantation le Mardi 30 Novembre 2021 sera placée sous le souvenir d'un des plus grands transplanteurs Français, du créateur de cette Société et de l'ami vigilant à l'immense cœur qui a donné un allant irrésistible à cette discipline sur le territoire national mais aussi international. Son nom restera à toujours dans nos âmes et dans nos cœurs. B. Charpentier Ancien Président de la SFT et de l'ESOT Président de l'Académie Nationale de Médecine
This historic picture depicts Max with the other Funding Members of what will later become the International Society of Pancreas and Islet Transplantation. June 6-8 1991, Palais des Congres, Lyon, France. From the left: Ray Rajotte, Jean-Michel Dubernard, Jean Jack Altman, Tom Mandel, Derek Gray, Camillo Ricordi, Carl Gustav Groth, Reinard Bretzel, Davie Sharp, Reinout Van Schilfgaarde, Guido Pozza, Daniel Pipeleers, Yohichi Yasunami I have many fond memories of Max. He was a legend to me, even before I met him, when I was a fellow at San Raffaele Hospital in Milan working with Prof. Guido Pozza and Valerio Di Carlo. In those years we were already working with the technique of neoprene injection of the pancreatic ducts developed by Max in Lyon. He has always been supportive of our work in islet transplantation and gave me always great encouragements and recognition. I remember a toast that surprised me during a dinner at the TTS Congress in Rome (2000). Max was at another table but grabbed everyone’s attention and toasted me for inspiring his work with limb transplants after he learned of our chimerism studies for tolerance induction, with Dr. Thomas E. Starzl in Pittsburgh. He has been always uplifting, had a great sense of humor and a joy of life, despite the very intense and demanding job that he had been carrying on his shoulders, as a Master and Commander in the field of Transplantation. Rest In Peace, my dear friend, it has been an honor and a privilege to share some memorable moments with you, during our brief visit to this planet. I am so happy that our orbits crossed a few, unforgettable times. Thank you for the memories and I wish you and your family all the best, Camillo Ricordi Camillo Ricordi, MD, FNAI Stacy Joy Goodman Professor of Surgery and Chief, Division of Cellular Transplantation Distinguished Professor of Medicine Professor of Biomedical Engineering, Microbiology and Immunology Director, Diabetes Research Institute and Cell Transplant Center, University of Miami Fellow, National Academy of Inventors, USA Member, Italian Supreme Council of Health
Max a été toute sa vie un formidable défricheur et bâtisseur .Je garde un souvenir ému de sa première présentation à Tours de la greffe de visage au congrès de la SFT dont j'étais alors Président.Je me souviens aussi de son enthousiasme pour soutenir le don d'organe et la Transplantation et des réunions qu'il organisait à cet effet à l'Hotel de Lassay Avec toute mon amitié
C’est avec une grande émotion que nous avons appris cette triste nouvelle. Sa disparition qui nous bouleverse laissera un grand vide. J'ai personnellement beaucoup appris lors de sa présidence de la CNEDiMTS et comme membre du collège de la Haute Autorité de Santé . De nombreux souvenirs resteront gravés pour toujours dans nos mémoires dont sa bienveillance, sa bonne humeur et sa passion pour les innovations. Mes pensées accompagnent sa famille et ses proches. Sincères condoléances.
Le premier souvenir que j'ai de Monsieur Dubernard est qu'il m'a bousculée, "challengée" pour, selon ses dires, "m'endurcir" pour mon passage de thèse. Véritablement, je me suis dit mais qui est ce bonhomme, pour qui se prend-il ?!! Mais après l'avoir côtoyé, j'ai découvert qu'il était l'incarnation de la bienveillance et de l'humanité. Toujours emprunt d'un mot gentil ou d'une boutade. Un homme avec de grandes valeurs. Vraiment sa disparition est une grande perte. Toutes mes condoléances pour sa famille et ses proches.
Bonjour, Je partage votre peine et vous assure de mes sentiments les plus affectueux. Je garderai toujours un souvenir ému de JM Dubernard ... Quand je pense à lui, je pense : - à de son charisme, à sa capacité à diriger la Commission des dispositifs, en réfléchissant toujours à l'aspect patient ("et si c'était à ma famille que cette pathologie arrivait, quelle serait la meilleure solution pour cette personne ?") - à son côté toujours très humain, à son sourire malicieux, à nos échanges informels quand il venait papoter dans notre bureau, avec toujours une petite blague en réserve - à l'aura qu'il avait à Lyon (je m'en suis rendu compte en allant vivre dans cette merveilleuse ville pendant 2 ans) que ce soit aux HCL ou au musée de Confluence - à sa petite phrase qui résonne encore quand j'ai annoncé la naissance de mon fils Maxence et qu'il m'a dit "ah tu as choisi ce prénom en pensant à moi, ton fils aura ainsi le même surnom que le mien !" En un mot, Max était un être exceptionnel
Professor Dubernard’s legacy will live forever as he was a powerful force in transplantation— a giant in our field who blazed trails and changed lives.
Toutes mes condoléances à la famille de M. Dubernard. Je garderai en mémoire sa bienveillance et sa générosité. L'ayant connu à la Haute Autorité de santé où il était membre du Collège et Président de la CNEDiMTS, il a toujours été proche des chefs de projet dont je fais partie. Sa bonne humeur communicative nous manque cruellement. Reposez en paix "Dub" (c'est ainsi qu'on l'appelait entre nous)!
Un homme d'exception nous a quitté, trop vite et trop tôt... Max restera avant tout pour moi un homme très attachant, plein d'énergie positive, j'étais prêt à tout pour lui... qu'il repose en paix, il peut-être fier de son passage sur notre planète. Toutes mes condoléances pour sa famille et ses proches.
SNITEM
Avec mes sincères condoléances à sa famille.
Jean Michel Dubernard fut pendant quelques années à la fin des années 90 mon patron à la ville de Lyon comme adjoint aux finances et président du groupe RPR. Comme tous ceux qui ont eu la chance de le croiser j’en garde un souvenir fort , celui d’un tourbillon professionnel et d’un humanisme chevillé au corps . Que de beaux souvenirs que ces années passées à collaborer avec lui dans son parcours politique, je suis fier de l’avoir aidé à défendre ses idées et ses convictions . « Max « laisse un grand vide mais demeurera dans mes pensées . Claude PAUL
Cher Jean-Michel, je me suis régalé à ton contact pendant toutes ces années et j'ai profité de ton énergie et de ta bonne humeur communicative. Que de bons souvenirs scientifiques, médicaux et surtout humains! Tu es un vrai chef d'équipe, attentif, attentionné, rassembleur, tu pousses et tu tires le groupe, bref tu es un vrai patron. Bon vent! Amitiés Jean-François
Monsieur Dubernard, J'ai eu la chance de croiser votre chemin au Service Evaluation des Dispositifs médicaux (SED) de la HAS. Dès votre arrivée, vous m'avez fait part de votre souvenir ému sur l'histoire de mon prénom, si cher à vos yeux. Un grand merci pour votre bienveillance, votre grande humanité et votre volonté d'agir pour le bien commun. Tous ces merveilleux moments partagés resteront à jamais gravés dans ma mémoire. C'est avec une grande émotion que j'adresse mes plus sincères condoléances à sa famille et ses proches.
Cher Jean-Michel, Il y a toujours eu une grande amitié entre nous. Nous étions de la même génération. Tu as incarné, mieux que tout autre, les ambitions médicales de cette génération, son goût de l'innovation et le besoin d'avoir une dimension internationale. Ayant acquis la maîtrise du rejet de greffe, tu as compris que tu pouvais greffer les tissus les plus composites. Ainsi as-tu fait un honneur insigne, non seulement à la médecine lyonnaise, mais à la médecine française. Tu as maitrisé aussi la conduite d'une carrière politique et de la chirurgie. Ainsi t'es-tu trouvé très haut dans la hiérarchie décisionnelle de la santé. Toute cette activité prodigieuse a été menée avec ta personnalité puissante et chaleureuse. Les amis participent de notre identité. La mienne est atteinte par ta disparition. Je dis à toute ta famille, et et à tes proches en général, mes plus ferventes condoléances. Paul TROUILLAS
Que dire de plus de Jean-Michel Dubernard, sa personnalité et ses multiples contributions, son aura internationale. Un exemple issu de mes nombreux séjours à Harvard pour des conférences : à chaque fois, Anthony Monaco, Terry Strom, ses collègues en immunologie de la transplantation le célébraient avec enthousiasme et parlaient de leurs visites mémorables à Lyon. Je l’ai connu assez tardivement, trop tardivement, lors des discussions autour de projets d’Institut Hospitalo-Universitaire. Il avait été très affecté d’avoir été à la dernière étape, éliminé du projet qui tristement n’a pas abouti. La semaine dernière, l’Académie de Médecine a tenu une réunion commune avec la Société Française de Transplantation qu’il avait créée. En introduction, le président Bernard Charpentier a salué toutes les facettes de l’énorme contribution de Max Dubernard. Encore une reconnaissance, malheureusement trop tardive. Merci pour l’amitié, il reste les souvenirs. Pierre Miossec
Un grand homme au grand cœur !!! Je ne vous oublierai jamais Monsieur le Pr Dubernard. Signée une des assistantes de la Commission Nationale d'Évaluation des Dispositifs Médicaux et des Technologies de Santé (CNEDiMTS)
Beaucoup de tristesse pour ce départ prématuré. Monsieur DUBERNARD m'a beaucoup épaulée en tant que patron de thèse. Toutes mes sincères condoléances à sa famille.
ma femme défunte après 6 mois de chimiothérapie était administratrice chef du secrétariat de la commission des affaires sociales tout le temps où il en a été le président , elle me disait souvent qu'il était très impliqué dans sa fonction et que c'était pour elle la période la plus intéressante de sa vie professionnelle. de temps en temps nous déjeunions ou ensemble avec Camille, nous apprécions tous les deux les échanges avec ce couple hors norme. C'est une période de sa vie dans laquelle il a donné le meilleur de lui même comme ennemi médecine. la dernière fois que j'ai discuté avec lui c'est à jeanne garnier maison de fin de vie où ma femme est décédée ce qui prouve qu'il était fidèle à ceux avec qui il avait travaillé jusqu'à leur mort, un être de toute beauté. IL manque à la vie publique comme à la vie médicale.
J'ai connu Jean-Michel Dubernard lorsque j'étais Directeur Général de l'Inserm et ai gardé de belles relations avec lui après la fin de mon mandat. Jean-Michel Dubernard était un homme de conviction avec une vraie vision de ce que doit être la recherche biomédicale. Il a apporté énormément à la médecine grâce à son intelligence et audace.
C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai travaillé dans le service que dirigeait Mr Dubernard. Son franc parler,sa bienveillance,sa simplicité envers le personnel et les patients ont fait de lui un chef de service que je ne peux pas oublier.
J ai eu de la chance de pouvoir travailler dans le service du Pr dubernard de pouvoir connaître la 1 ère greffe de la main ainsi qu la 1ère greffe de la face … Merci docteur d avoir toujours été là pour vos équipes et vos malades Merci docteur de nous avoir unis avec mon mari et mes 2 garçons le 16 nov 2003 Et mes deux témoins et collègues Ide et amies Odile et Séverine Reposez en paix Toutes mes condoléances Joe bonnel
Un professionnel très investi dans son travail, qui a fait évoluer la médecine. Nous avons perdu un homme de coeur qui connaissait son personnel qui lui à permi d evoluer. Professeur merci pour tout ce que vous M avait appris et pour tous ces échanges qui M ont permis de grandir et de évoluer dans mon métier. Reposez en paix Lafaury Séverine IDE au pavillon V3
MAX.. Mr Dubernard !! Quel bonheur de vous avoir connus et surtout avoir travaillé 20ans au pavillon V une époque inoubliable Reposé en paix Toutes mes condoléances
De beaux souvenirs d’un chef de service proche de son personnel, du dynamisme dont il faisait preuve ! Merci à vous Professeur Dubernard pour ces années passées dans votre service !
Cher Monsieur Dubernard, Il est de ces personnes, de ces hommes que l'on croise et qui vous marquent sur ce chemin de Vie.Vous en faites partie. C'est un privilège et un grand bonheur que de vous avoir rencontré. Les éloges de vos pairs et de vos élèves rassemblés ne suffiront pas à vous rendre hommage. Le respect.Vous l'imposez, et vous le rendez.Vous êtes un juste, sans flagornerie ni condescendance. La passion.Vous savez déplacer les montagnes afin de paver la route. La vision.Vous savez voir derrière la montagne.Très peu en ont la capacité.Ils sont souvent raillés ou empêchés, et jalousés.Les fonceurs ne s'arrêtent pas à cela.Vous en êtes un exemple. La puissance.La sincérité.La modestie et une forme d'humilité mal exprimée car retenue par la pudeur qui vous caractérise. Vous m'avez accordé de ces entretiens singuliers, volés au temps, de ces moments simples où une phrase se grave et tisse un lien profond. L'humanité.Vous avez le panache du général qui charge, conscient que le terrain forge l'accomplissement de sa mission, bien plus que les jeux politiques.Cette conscience, simplement évoquée avec ce sourire que je n'oublierai pas, était votre forme de solitude des grands, de cet exercice du pouvoir qui isole le chef au-dessus, au-delà. "Lorsque j'ai une décision importante à prendre dans ma vie, je vais marcher dans la forêt" m'avez-vous dit un jour. Anonyme parmi ceux qui vous connaissent, pour votre famille à qui j'adresse toutes mes pensées, je voudrais témoigner de ce que j'ai vu en vous: un grand homme, brillant et simple, sensible et entier. Qui emporte les autres. Je vous dois beaucoup, suis fier de votre enseignement et heureux de nos partages.Je vous garderai toujours à mes côtés dans cette forêt. Arnaud
M. Dubernard a été le premier président de la commission dans laquelle je suis entrée il y a 18 ans. Je n'oublierai pas son humour, sa gentillesse et la bonne ambiance à laquelle il a largement contribué. Très peinée par sa disparition, il vivra toujours en ceux qui l'ont connu et apprécié.
Max, Tu nous manques, tu me manques. Ton indéfectible amitié, nos discussions sur nos projets, les tiens surtout, toujours si nombreux et enthousiasmants me manquent. Nous en avions évoqué plusieurs à l’occasion de notre dernier déjeuner, quelques jours avant ton départ pour la Turquie et pour un autre grand voyage. La transplantation nous avait fait nous rencontrer aux États-Unis au début des années 70. Depuis nous n’avions cessé de partager. Sur ce sujet et sur tant d’autres. N’oublie pas de réfléchir à chacun d’eux et de trouver le moyen de me faire connaître ton opinion ; je ne doute pas que ton aptitude à réaliser l’irréalisable et à transgresser pour le bien de tous te permettre d’y parvenir. En attendant je te dis la fidélité de mon amitié et ma profonde affection. Je pense à toi, je pense aux tiens. Philippe Thibault
Que de bons souvenirs ! Ceux là restent… À un de ces jours
C'est avec une très grande émotion et tristesse que je transmets ce message de condoléances à votre famille et vos proches. Vous avez été toujours un phare, un point d'ancrage pour nous. J' ai toujours eu beaucoup d'admiration non seulement pour les premières chirurgicales, mais pour l'homme plein d'énergie communicative, qui survolait les obstacles , qui rassemblait autour de lui , avec cette chaleur humaine et cette générosité . J' ai pu apprécier votre engagement sans réserve dans tous vos combats professionnels et socio-politiques et votre amitié sans faille. Vous nous manquerez.
Merci pour votre enseignement ! Merci pour votre énergie ! Merci pour votre chaleur ! Merci pour votre éclairage et votre vision ! Un jour vous m'avez dit dans votre bureau, rêvez, il ne faut jamais cessez de rêvez !! J'ai toujours essayer de suivre ce conseil d'un sage qui aimait tant transmettre. Transmettre ses connaissances, son enthousiasme et sa soif de vivre. Je rêve aujourd'hui que vous partiez l'esprit en paix. Reposez en paix cher professeur ! Amina
Toutes mes condoléances à la famille en ces moments difficiles.
Je suis de tout cœur avec vous suite à cette triste perte de "Notre Cher Professeur Dubernard" qui a présidé notre commission durant quelques années. Vous m'avez marquée Cher Professeur par votre charisme, votre bonne humeur, votre passion pour la médecine , votre bienveillance sans compter votre humour. Je garderai toujours en mémoire un excellent souvenir de vous. Ma seule consolation restera le bonheur de vous avoir rencontré ... Toutes mes pensées à votre famille et vos proches
J'ai eu la chance de travailler avec Monsieur Dubernard à la HAS. Il était notre président de Commission. Il a toujours fait preuve d'une grande bienveillance et d'une grande gentillesse envers chacun d'entre nous. Il avait demandé à ce que son bureau soit déménagé de l'étage réservé au membres du Collège pour s'installer parmi nous, au sein du service, et être au plus près des équipes. Toutes mes sincères condoléances à sa famille et amis. Vanessa Hernando
L’énergie et la générosité magnifique de Max m’ont toujours stupéfié .Ce géant nous a quitté mais son exemple sera toujours vivant pour notre génération : Avançons quels que soient les obstacles !
Ce fut un honneur d'avoir travaillé auprès d'une grande personne tel que vous, dans la bonne humeur et la positivité... Vos encouragements, vos motivations m ont permis de grandir, d'évoluer et atteindre mes objectifs grâce à vous!. Vous avez toujours su me tirez vers le haut et appris à ne jamais baisser les bras... Bravo a vous et merci encore. Pour moi vous étiez une étoile qui brillait dans le service, et aujourd'hui cette même étoile a migré dans le ciel, et continue a briller dans les coeurs de ce qui comptait pour vous.. Que votre âme repose en paix cher grand Professeur.... Fadila
Merci mon Max pour m'avoir accueilli comme un frère sur ta liste du 6ème en 1989. Merci pour ce que nous avons fait ensemble à la Chaire des Droits de l'Homme. Merci pour notre collaboration au CHRD. Merci pour Craïova. Merci pour mon père que tu as suivi et aimé comme si c'était le tien. Merci pour nos crises de rire. Merci pour ta joie de vivre. Merci pour tout ça et tant de choses encore. S'il y a un organe que tu aurais dû greffer, c'est ton cœur gros comme CA, en le faisant dupliquer pour l'humanité. La dernière fois que nous nous sommes vus tu devais m'inviter à bouffer. Je ne te tiens pas pour quitte. Je t'embrasse comme tu me manques...
Mon mari Fabrice a connu Monsieur Dubernard lors de son stage infirmier au bloc, joueur de rugby lui aussi, le contact était tt de suite passé! Il a gardé le souvenir d'un grand chirurgien généreux, allant tjrs à l'essentiel. Quant à moi, je l'ai côtoyé en tant que coordinatrice de prélèvement d'organes. J'ai participé à la grande aventure du prélèvement des bras. Nos points de vue divergeaient sur certains points mais Monsieur Dubernard faisait preuve d'écoute bienveillante et respectueuse de mon avis de coordinatrice de prélèvement. Les prélèvements se font maintenant dans son bloc opératoire et j'ai tjs une pensée pour lui quand je suis de garde et qu'il y a un prélèvement.
Pour moi, Jean-Michel, c'est d'abord une amitié de plus de soixante ans nouée à l'internat du lycée Jean-Perrin, à Saint-Rambert-L'île Barbe. Lui avec mon frère Jacques, et moi avec son cadet Pierre. Amitiés croisées jamais démenties, malgré la distance. Dix jours avant sa brutale disparition, Jean-Michel n'était-il pas présent, et bien présent comme à son habitude, à la fête organisée pour les 80 ans de Jacques? Que retenir, de toutes ces vies dévorées successivement ou simultanément? Sûrement la curiosité, qui l'a toujours conduit, en médecine comme dans toutes les autres matières sur lesquelles il s'est toujours jeté comme un mort-de-faim, à refuser de rester sur les rails des consensus et des bonnes manières. Mais avait-il le choix, lui à qui, n'étant pas fils de "patron", rien ne fut jamais donné? Jean-Michel n'a jamais vécu à l'économie mais toujours à la générosité. En est-il mort trop tôt? Peut-être, mais au total, quelle vie que cette vie!
Le temps a passé depuis notre première rencontre à Lyon pendant l'été 1981 pour préparer les élections municipales de 1983, autour de Michel NOIR. Mais le souvenir restera surtout et toujours celui d'un excellentissime chirurgien, doté d'un réel humanisme envers "ses" malades, qu'il savait accompagner dans leurs souffrances et dont il partageait les joies post-opératoires. Son activité politique intense, en partie partagée sur 12 ans, témoignait aussi de son souci d'être au service de ses concitoyens, au-delà de la médecine. Max, que la terre de Chamonix-Mont-Blanc, te soit légère! Brigitte et Serge Guinchard
Je me souviens de la toute première fois ou j'ai rencontré "Max" c'était devant "son" hôpital il y a maintenant plus de 33 ans.. Je venais d'entamer une grève de la faim devant HEH ….je n'avais que 20 ans... Max m'a soutenu, Max ne comprenait cette injustice d'un ado entré à l'hôpital debout et ressorti en fauteuil roulant… Max deviendra mon "parrain" politique, celui qui m'a fait aimé cet engagement vers les autres, ce "père" qui montre le chemin. Cet homme vrai sans détour …. Merci Max pour tout ce que tu m'as apporté, pour ce que tu étais.. A Dieu
Max, Tellement d'images se sont bousculées ce jour de juillet où tu parti si brusquement... … des réunions de la commission Vie Etudiante de la Ville de Lyon, quand tu étais Adjoint à l'Enseignement Supérieur, des 1ers Bac Winners organisés par la Fédération des Etudiants Lyonnais, … des campagnes municipales depuis 1995 quand tu m’as proposé de participer au programme « Etudiant » de ton équipe de campagne, les législatives dans la 3ème circo de 1997, 2002 où j’ai eu la chance d’être ta suppléante, 2007 une belle campagne malgré la défaite et 2012 où tu m’as apporté ton soutien fidèle et discret… … des visites de « terrains » dans les 3ème, 7ème et 8ème arrondissements, aux commerçants, aux associations, en bas des immeubles et des tours, avec un petit mot pour les enfants, toujours avec la permission des parents… … des réunions à ta Permanence de l’avenue de Saxe, les moments de fêtes avec les militants, les assistants parlementaires, les amis, nos familles … des discussions à bâtons rompus à la Brasserie de l’Industrie de Saxe Gambetta, chez Fred, notre annexe, sur tous les sujets : la ville de Lyon, les dossiers à l’Assemblée, les RDV à venir à la permanence, le rugby et les amis que tu en avais gardé depuis si longtemps, et aussi les défauts du système médical qui te mettaient en rogne souvent. Bienveillant et soucieux de préserver l’avenir : aux jeunes militants, tu conseillais de ne pas se laisser griser par la politique : « D’abord, tes études, d’abord, ton boulot, tu viendras nous aider après ! » Avec nous, l’équipe du député, pas de transgression du secret médical, mais le partage de ta passion pour le bien que tu voulais apporter aux malades et blessés avec tes travaux sur les greffes. Trois fois, tu as réalisé des 1ères mondiales, parfois plus reconnues dans le monde entier que chez nous… Mais tu n’en parlais pas ou peu, tu parlais de leur bénéfice pour les greffés sans occulter les difficultés liées aux traitements à vie… Tu étais entier, parfois en colère, et c’est vrai… tu pouvais être pénible, pour ne pas dire plus… Les engueulades, il y en a eu, des désaccords aussi… Mais tu étais présent pour ceux, dans la peine, qui en avaient besoin… « Allez, on fonce, on fonce, et on enfonce » ta devise de campagne, comme au rugby ta passion de jeunesse, ponctuait tes discours de campagne… et ta manière de vivre… Tu as formé, inspiré quelques générations de médecins mais aussi d’élus, de militants… qui ont foncé, pas toujours ou pas encore gagné mais qui conservent le souvenir de ton engagement, de tes coups de gueule et de ta bienveillance. Tu as été un mentor pour beaucoup d’entre nous. Je pense à ton épouse, tes enfants, tes petits-enfants et tous tes proches à qui j’adresse mes condoléances plus que sincères. Adieu Max et merci
Monsieur Dubernard était un sacré personnage et surtout un être exceptionnel et emblématique. Grand Homme qui savait être sincèrement à l’écoute des autres et qui avait des convictions profondes. Il avait cette qualité humaine de bienveillance, ce réel intérêt de vouloir connaître les personnes qui l’entourent et cette envie d’apprendre au contact des autres. Je garderai également en souvenir son dynamisme et son optimisme : il avait toujours le sourire en faisant le tour des bureaux du Service d’Evaluation des Dispositifs médicaux pour dire bonjour à tout le monde avec une petite phrase sympathique qui nous faisait plaisir et même souvent rire. Très heureuse d’avoir pu travailler à ses côtés et un immense merci pour tout ce qu’il a fait. Mes pensées vont à sa famille et à ses proches dans ce moment extrêmement douloureux.
C’est avec beaucoup d’émotion que j’ai appris la disparition de mon maitre Le professeur Jean-Michel Dubernard Je n’oublierai jamais la grandeur d’un homme toujours simple très intelligent et rigoureux , toujours présent pour ses patients et disponible pour la formation des dizaines d’urologues français et les urologues venus de tous les continents . Le professeur Dubernard restera une légende d’urologie car il a fait avancer beaucoup de créneaux , je ne citerai que la transplantation et l’endo-urologie . Je me joins a tous les urologues et particulièrement ceux ayant travaillé au pavillon V pour adresser mes condoléances les plus attristées a la famille tant biologique que professionnelle de l’illustre disparus. Que son âme repose en paix
J’avais pourJean-Michel Dubernard amitié et admiration. Nous étions très complices à l’Assemblée nationale , peu avares de propos potaches mais aussi d’échanges riches sur la Recherche, son domaine de prédilection. Ses capacités étaient immenses , sa personnalité infiniment attachante . François Goulard Ancien député du Morbihan
C'est avec tristesse que j'ai appris le décès de Jean-Michel Dubernard. Je lui serai à jamais infiniment reconnaissant de son soutien au moment où Louis Erlo et moi dirigions l'Opéra de Lyon. Éminent professeur dans le domaine de la santé il avait également en tant que député compris à quel point la culture était nécessaire à notre épanouissement. Avec mes sentiments sincères. Jean-Pierre Brossmann
J'ai eu la chance de travailler pendant près de 10 ans à vos côtés, Monsieur Dubernard ... les meilleurs années de ma vie professionnelle : riche sur le plan humain, riche par tout ce que j'ai appris à votre contact, riche grâce aux rencontres que j'ai faites grâce à vous, à la Permanence Parlementaire, avenue de Saxe à Lyon. Quel patron formidable ! Toujours souriant, de bonne humeur, chaleureux, généreux, attentif et à l'écoute des autres, tellement humain... Je n'oublierai jamais votre soutien pendant les dures épreuves de la vie que j'ai eues à surmonter. Je pense tellement à votre épouse, à vos enfants, à vos petits-enfants et je leur adresse ici mes meilleures pensées et toutes mes Condoléances. Merci pour tout ce que vous avez fait pour la belle Ville de Lyon (la Manu si bien réhabilitée, je suis fière que mon fils y fasse ses études aujourd'hui ! - le Parc Blandan où j'ai une pensée pour vous chaque fois que nous le traversons, ...), pour la Médecine, pour chacun de nous ... Reposez en paix Monsieur Dubernard.
C'est avec émotion et grande tristesse que j'ai appris le décès de MAX qui nous a quittés bien trop prématurément. Nous connaissions et nous aimions notre Maître Le Professeur Jean Michel Dubernard, nous avons aimé sa compétence, son extrême gentillesse, sa douceur et son dévouement de tous les instants pour chacun de ses patients. La greffe rénale dans notre service est le fruit de ces conseils o combien sages et précis. Nous ne vous oublierais jamais, Cher MAX et nous vous remercions de tous les bienfaits que vous nous avez apportés. Nous présentons nos sincères condoléances aussi proches, à la famille ainsi qu'à tous les amis. Professeur Mohammed ABBAR ancien élève de feu MAX
J’ai beaucoup de respect et d’admiration pour la carrière professionnelle de Jean Michel Dubernard. Ce pionnier a su donner des lettres de noblesse à la médecine hospitalo-universitaire, en encourageant sans cesse l’innovation thérapeutique au service de patients atteints de pathologies graves et invalidantes. Je lui suis reconnaissant d’avoir toujours joué un rôle facilitant dans le domaine des greffes de tissu pancréatique, et d’avoir encouragé son développement au niveau régional, national, et international. C’est dans ce cadre que j’ai eu la chance de le connaitre, et de co-diriger avec lui des travaux de recherche sur les greffes d’îlots pancréatiques. Je garde en mémoire son caractère enthousiaste et dynamique, son contact chaleureux et sa verve. Il a su impulser son sens d’une médecine hospitalo-universitaire de qualité à une équipe valeureuse qui a pris sa suite avec succès. Je présente toutes mes condoléances à son entourage familial et professionnel.
C'est avec consternation et tristesse que j'ai appris la disparition du Maître, du Professeur DUBERNARD. J'adresse mes très vives et très sincères condoléances à sa famille biologique, à sa famille professionnelle ainsi qu'à tous ceux qui ont été touchés par sa disparition. Il fut, un père, un maître, un formateur et un protecteur pour moi pendant mon séjour lyonnais. En effet mon premier contact avec lui à eu lieu en septembre 1996. je fut envoyé en stage auprès de lui par son ami et mon chef de service feu Professeur YAO-DJE CHRISTOPHE. L'accueil que j'ai reçu de lui dépassa mon attente. Il m’accueillit comme un fils et m'aida à trouvé un logement. Il me permis une intégration rapide et sans heurt dans le service et me fit adopté par ses collaborateurs. Je fus son aide opérateur attitré. Il avait projeté la création de la première unité de transplantation rénale à Abidjan à la fin des année 90. Ce projet avait été appuyé grâce à lui par la Fondation Mérieux, l'AFU et Madame Chirac qu'il avait pu déplacé à Lyon à cet effet. J'ai pu grâce à lui rencontrer la première Dame de France d'alors à cause du projet. Mais hélas, le projet ne se réalisera pas à cause du coup d'état survenu en Côte d'Ivoire. Nous avions gardé le contact après mon retour en Côte d'Ivoire. En début de chaque année nous échangions nos vœux. Son décès est une perte cruelle pour moi. Qu'il repose en paix. Je ne l'oublierai jamais
Qui a connu Max se souviendra de Jean-Michel, cet homme infatigable de conviction, d’enthousiasme, d’action, de générosité qui entraînait dans son sillage. Max avait le goût de faire des lors qu’il était convaincu du bien-fondé et peu importaient les obstacles ou les difficultés. Pétri d’humanisme, pour lui seuls les progrès de la science et la prise de risque de tenter pouvaient apporter des solutions à ceux soufrant de maladies ou de handicaps. Jean-Michel fait partie des grands de la médecine et de la chirurgie. Il va manquer à ceux qui l’ont connu. Il va me manquer.
Athènes
Le mois de novembre de 1979, doté d’une bourse du gouvernement français pour effectuer un stage d’urologie à Lyon, j’avais débarqué à la Gare de Perrache. Après mon installation à La Résidence Benjamin Dellesert, avenue Jean Jaurès, je m’étais dirigé sans retard à l’Hôpital Edouard-Herriot, où je devais me présenter pour effectuer mon stage dans le Service d’Urologie du Pavillon V. A l’époque, chef de service était le professeur Jean-Pierre Archimbaud et Jean-Michel Dubernard, professeur agrégé, était son adjoint et avait la responsabilité du secteur des greffes d’organes. Après un accueil chaleureux de la part de deux professeurs je m’étais incorporé dans l’équipe du service et peu à peu j’avais su m’être lié d’une amitié étroite avec mes deux patrons. Surtout, je me sentais plus proche à Jean-Michel, familièrement appelé «Max», étant donné son caractère ouvert, méditerranéen, cosmopolite et de son âge plus proche au mien ! A plusieurs reprises, j’avais été invité chez lui pour passer un week-end à sa maison de campagne, située à proximité d’un centre nucléaire, où j’avas eu l’occasion de faire la connaissance de sa première épouse, illustre psychiatre lyonnaise, et de ses trois enfants. Aussi, j’avais été souvent invité aux dîners et banquets qui organisait à son domicile principal, situé face à la porte centrale du Parc Tête d’Or, au numéro 1 du boulevard des Belges, où j’avais l’occasion de faire la connaissance de nombreuses personnalités, aussi bien du monde scientifique que du monde politique ! Pendant mon séjour à Lyon, dans le cadre de mon stage qui avait duré 4 ans, j’avais profité pour me perfectionner dans le domaine des transplantations tant rénales que pancréatiques. La perte d’un Ami et d’un Collègue est toujours une déchirure, mais lorsqu’il s’agit d’une personne emblématique, connue pour sa générosité et reconnue de façon unanime pour sa passion de servir à la science et au soulagement de la douleur humaine, cela nous plonge dans une immense tristesse! Max, d’une générosité incroyable, m’a inlassablement soutenu tout au long de quarante ans où j’ai eu le privilège de bénéficier de son amitié. A l’époque où je postulais un poste de professeur à la Faculté de médecine de l’Université d’Athènes, c’était lui qui avait su soutenir énergiquement, avec succès, ma candidature avec ses lettres de recommandation prestigieuses. A titre d’exemple, je cite quelques extraits indicatifs de sa générosité et de sa bienveillance envers ma personne. Dans une attestation du 15 juillet 1981, il écrit : «Je certifie que le Dr Georges Androutsos a séjourné dans le service pendant deux ans….Dès son arrivée, nous l’avons inclus dans le tour des gardes des greffes, ce qui l’a conduit à participer à plus de 50 transplantations rénales et 5 transplantations pancréatiques. Il a donné entière satisfaction et a très bien su s’intégrer dans l’équipe». Dans une attestation du 30 Janvier 1990, il écrit : «Je…certifie que le Dr Georges Androutsos a participé à l’activité de mon service.…Toute l’équipe a beaucoup apprécié de revoir cet ancien collaborateur qui a conservé d’excellentes relations avec nous et qui revient régulièrement dans un service où il a beaucoup travaillé, contribuant à la rédaction de nombreux articles concernant l’urologie et l’histoire de la médecine, domaine auquel il s’intéresse depuis longtemps et où il conduit une activité de recherche. Nous avons beaucoup apprécié ses qualités scientifiques et humaines!». Dans une lettre de recommandation du 22 Janvier 1991, adressée au Pr Spyros Marketos, professeur titulaire de la Chaire d’Histoire de la Médecine à la Faculté de Médecine d’Athènes, il écrit : «Je me permets de vous recommander vivement le Dr Georges Androutsos qui est candidat à un poste de professeur d’Histoire de la médecine dans votre département. Il a travaillé pendant trois ans dans mon service en tant qu’assistant entre 1980 et 1983. Il a effectué toutes les taches habituelles dans cette fonction sur le plan clinique et chirurgical, mais il présentait déjà un intérêt pour l’histoire de la médecine qui m’a conduit à lui confier des conférences aux étudiants en médecine et aux médecins de mon service sur ce thème. Il a approfondi à ce domaine et rédigé un mémoire intitulé «Les racines de l’urologie depuis la préhistoire jusqu’à Hippocrate», qui lui a permis d’obtenir un diplôme d’histoire de la médecine de l’Université Claude Bernard à Lyon. Il est par ailleurs diplômé de l’Université des Sciences Politiques d’Athènes et possède une formation en science humaine très poussée. De caractère toujours agréable, excellent chirurgien, il a su s’intégrer parfaitement dans notre équipe et nouer des contacts amicaux qui sont renforcés par les visites fréquentes annuelles. En espérant que vous pourrez aider Georges Androutsos, je vous prie de croire, Mon Cher collègue, à l’expression de mes sentiments les meilleurs». Dans une lettre de recommandation du 8 Mars 1991, adressée au Pr Constantin Dimopoulos, Doyen de la Faculté de Médecine d’Athènes, il écrit : «Tu connais comme moi le Dr Georges Androutsos, qui a travaillé dans mon service et dans celui d’Archimbaud, pendant trois ans en tant qu’urologue. Je n’ai pas été surpris d’apprendre qu’il postulait un poste de Professeur d’Histoire de la Médecine à l’Université d’Athènes. En effet pendant tout son séjour, il a toujours montré un intérêt tout particulier pour ce domaine important. Il a participé à l’enseignement des étudiants dans la Faculté d’Archimbaud comme dans la mienne en démontrant des qualités pédagogiques intéressantes et expliquant de façon très intéressante l’évolution des idées en urologie. Il a rédigé un mémoire intitulé «Les racines de l’urologie depuis la préhistoire jusqu’à Hippocrate», ce qui lui a permis d’obtenir un diplôme d’Histoire de la Médecine de l’Université Claude Bernard à Lyon et il a écrit pour Archimbaud un mémoire très intéressant sur l’histoire de l’urodynamique. Je t’écris pour recommander sa candidature. Je le fais avec beaucoup de plaisir car je suis persuadé qu’il a trouvé dans l’Histoire de la Médecine la voie où il peut apporter le plus!» Dans une attestation du 7 Avril 1997, il écrit : «Je…certifie que le Dr Georges Androutsos a travaillé dans le service pendant une durée de 4 ans (2 ans à temps plein entre 1979 et 1991 puis par période). J’espère vivement qu’il obtiendra le titre de Professeur d’Histoire de la Médecine auquel il aspire!» Dans une lettre de recommandation du 7 Avril 1997, Jean Michel Dubernard, en tant que député, écrit : «Je…recommande vivement le Dr Georges Androutsos que j’ai eu l’occasion de connaître dans le service d’urologie et de chirurgie de la transplantation que je dirige. Ce certificat vise à mettre en valeur ses qualités humaines. Georges a très bien su s’intégrer aussi bien au niveau hospitalier que dans la vie de la ville de Lyon. Il a donné une très belle image de la Grèce laissant un souvenir marquant chez tous ceux médecins ou citoyens qui ont eu l’occasion de le connaître pendant cette période». Mon Cher Max, tu possédais une vaste culture médicale que tu l’as mise au service du soulagement des peines humaines ! Tu étais un vrai pédagogue, impliqué dans de nombreux enseignements. Tu avais le désir fort de transmettre tes connaissances, ton énergie et tes conceptions très poussées à tous ses collaborateurs! Tu étais un travailleur infatigable, un leader inspiré, un génial Napoléon le Grand pour nous tes disciples! Tu es parti en ayant encore plein d’idées et de projets en tête ! Néanmoins, avant de nous quitter, tu as su mettre au point, avec ton équipe, le lithotriteur rénal extracorporel «Sonolithe 2000», la première machine française de lithotritie rénale extracorporelle par ondes de choc après repérage échographique des calculs. Plus spécialement, dès 1976, à Lyon, un projet de conception d’un lithotriteur français avait été entrepris dans le service d’Urologie de l’Hôpital Edouard Herriot, entre toi et tes assistants Xavier Martin et Albert Gelet d’un côté et les chercheurs de l’INSERM, M. Fourcade, J. L. Mestas et D. Cathignol de l’autre côté. Un premier prototype de laboratoire avait été expérimenté avec succès dès la fin de l’année 1984 sur le chien. Les évolutions nécessaires ayant été apportées à ce prototype, un second prototype avait pu être utilisé avec succès sur l’homme. Alors, un contrat de licence avait été conclu avec l’INSERM. Ce contrat avait confié à «Technomed International» le développement industriel, la production et la diffusion mondiale du «Sonolithe 2000». Tu as réalisé à Lyon la première allogreffe mondiale de la main réussie chez Clint H. Plus particulièrement, une équipe internationale de chirurgiens, dirigée par toi et l’Australien Professeur Earl Owen, a pu réaliser, mercredi 23 septembre 1998, à Lyon, dans ton service, à l’Hôpital Edouard Herriot, la première allogreffe d’une main et de son avant bras. L’opération avait été réalisée par toi et sept autres grands chirurgiens. Plus particulièrement, tu avait été assisté par Earl Owen, directeur médical de l’Institut de microchirurgie de Sydney d’Australie, Nadey Hakim, chef du service de transplantations du Saint-Mary’s Hospital (Londres), Marco Lanzetta, chef du service de chirurgie de la main et de microchirurgie de l’Hôpital de Monza (Université de Milan), Xavier Martin, Guillaume Herzberg, Marwan Dawahra, assistants du service du Pr Dubernard, et Hari Kapila (Canterbury Hospital, Sydney). Le 13 Janvier 2000, tu as réalisé aussi à Lyon, avec la même équipe, la deuxième allogreffe mondiale de la main bilatérale réussie chez Denis C. Le Novembre de 2005, tu as réalisé la première allogreffe mondiale de la face réussie chez Isabelle D. En tant que député du Rhône à plusieurs reprises, tu as exercé la fonction de vice-président de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales de l’Assemblée Nationale et de président du Groupe d’études parlementaire «Populations». Depuis 1981, tu as exercé la fonction de chef du service d’urologie et de chirurgie de la transplantation de l’Hôpital Édouard Herriot à Lyon. Depuis 1967, tu fus chercheur à l’unité 280 de l’INSERM et pendant longtemps tu fus président du collège européen de transplantation. Tu fus l’auteur de nombreux ouvrages sur la chirurgie de l’appareil urinaire et sur la transplantation d’organes. Le fait que les cancers cutanés sont particulièrement fréquents chez les sujets transplantés, explique ton intérêt pour leur prévention et leur dépistage précoce. Pour cette raison tu avais organisé à l’Assemblée nationale une journée de réflexion sur le thème Cancer de la peau et soleil : un enjeu de santé publique. Ce colloque parlementaire avait réuni les acteurs politiques, administratifs et associatifs impliqués dans la santé aux côtés des professionnels du corps médical. Cette initiative serait le point de départ d’une des premières grandes études épidémiologiques à l’échelle de l’hexagone ! Le plus grand hommage que l’on peut te rendre, mon Cher Max, est de continuer le travail novateur que tu as si brillamment mis en place il y a plus de quarante ans ! Tu me manques déjà beaucoup, mon Cher Max, et je ne peux que t’adresser un immense merci pour tout ce que tu m’appris et pour tout le soutient que tu m’apporté si généreusement pendant quarante ans ! Adieu l’Ami ! Dr Georges Androutsos Professeur émérite d’Histoire de la Médecine Faculté de Médecine, Université d’Athènes, Grèce Professeur invité d’Histoire de la Médecine, Université Claude Bernard
C'est une immense perte pour l'Urologie et le monde de la Transplantation, la disparition de Mr Dubernard ne peut laisser indifférent ni le monde médical ni les autres. Mon passage en stage dans le service en 1996 - 1997 m'a beaucoup marqué par l'aura qui entoure l'homme et le chirurgien, comme pour beaucoup de personnes la relation avec lui commençait par Mr Dubernard et finissait souvent par Max, c'était sa façon de vous dire que vous êtes désormais de la famille, que vous êtes sous sa protection et qu'il vous avait adopté. Travailler avec lui et son équipe a constitué pour moi la carte de visite et c'est toujours avec grand plaisir et honneur que je me considère parmi ses élèves. Il y a un proverbe tunisien qui dit: "Celui qui laisse une descendance ne meurt pas"
Je me joints à la douleur de ton épouse et tes enfants en vous présentant à tous mes sincères condoléances; Trés affectueusement, Rachild,Biologiste
Cher Mr DUbernard : L’unique chose que je peux vous dire est que je suis chef de la transplantation rénale de mon hôpital, et tout ça c’est grâce à vous, à votre service d urologie . Toujours merci beaucoup Mr JMS
J’ai connu Max en 1982, la premiere fois que Je visitais le Pavillon V; il avait 41 ans et c’etait une force de la nature. Je garde encore en memoire l’intervention qu’il etait en train de realiser: une correction chirurgicale d’une stenose bilaterale de l’artere renale, une intervention héroique à l’epoque, que peu de chirurgiens ont la capacité et l’occasion de realiser au cour de leur carriere. Mon sejour de formation à Lyon a debuté en 1985; Je devais y rester 6 mois, Je suis resté 5 ans. Il a sans doute changé ma vie professionelle, mais aussi personelle ; c’est à Lyon que j’ai connu mon epouse Nathalie et c’est d’ailleurs Max qui nous a marié en 1990, en tant qu’ adjoint au Maire de la ville de Lyon. Ces derniers jours toute ma vie lyonnaise est repassée devant mes yeux. Un jour Max avait accepté de se porter garant pour la location de mon appartement; le responsable de l’agence immobiliere avait exigé de voir la fiche de paye de celui qui se portait garant. Max avait mal reagi, rembarré le type en lui disant qu’ il ne savait pas à qui il avait à faire et il avait obtenu bien sur la location. Ceci dit il m’avait fait un clin d’oeil et m’avait dit “maintenent tu payes ta location autrement on est mal..” Une autre fois, n’etant pas content de mon travail au bloc il m’avait dit: “Je vais chercher quelqu’un dans la rue et dans 6 mois il sera capable de travailler mieux que toi”. Ca m’avait bien secoué et J’avias doublé mes efforts. Le mieux c’etait la consultation du mardì matin; à 11.30 Max avait son TGV pour Paris et moi J’etais sense voir ses patients. Imaginez un patient qui vient consulter le grand professeur Dubernard et se retrouve avec le petit Roberto ! Un jour Je lui avait dit: Monsieur il fault arreté, ça va mal se terminé. Il avait rit en me disant “tu t’en sors très bien”. Max etait un chirurgien hors du commun, avec une vivacité intellectuelle et une force de travail incroyable; il m’a apprit que rien n’ est impossible dans la vie, à condition que qualité et quantité de traivail soient reunis. Ce qu’on ne dit pas assez c’est qui il etait un homme d’une integrité morale absolue; jamais Je l’ai vu profiter de la faiblesse d’un patient, en tant que malade et souvent etranger. J’ai toujours retrouvé en lui les enseignements de mon pere, Urologue lui aussi. Biensur Max est parti bien trop tot, mais il est parti comme il a vecu, à 100 à l’heure !! Le maitre, le patron, c’est transformé au fil du temps en ami et Je considere un très grand privilege l’avoir connu et avoir travaillé avec lui; son souvenir restera gravé au fond de mon coeur. Je suis sur que l’affection et l’amitié qui me lient à vous Carole, Gil, Estelle, Camille, Pierre m’aidera à le sentir encore avec nous tous.
La presse retiendra son parcours politique en tant que député, premier adjoint de la ville de Lyon et au niveau national comme président de la commission des affaires sociales à l’Assemblée Nationale. La presse médicale retiendra son exceptionnel parcours professionnel, ses premières mondiales dans sa spécialité, l’urologie chirurgicale et les greffes organisées avec des confrères choisis et coordonnés par lui au niveau international et surtout la reconnaissance de ses pairs internationaux . Le monde des hôpitaux retiendra sa conviction, sa force de persuasion, mais surtout sa sincérité, Jean-Michel, « Max » réclamait une nouvelle réforme du système de santé à l’exemple de la réforme de 1958 reposant sur trois principes : l’évaluation, la fin de la nomination à vie du corps médical et surtout une « débureaucratisation » des processus de décision. Il faisait souvent référence à son séjour lors de sa spécialisation aux Etats-Unis. Les membres du CRAPS retiendront son action et ses réflexions toujours d’actualité . Membre actif du Craps, il avait participé à l’ouvrage sur la parole donnée à 40 acteurs Hospitaliers. Prochainement doit paraître un ouvrage sur la recherche médicale pour lequel il s’était fortement impliqué. Le Craps dans son éditorial, rendra hommage à « un grand Monsieur » de la médecine mondiale, prônant l’innovation de rupture dans une stratégie européenne mais rappelant constamment que l’important pour lui était le malade et exclusivement le malade qu’il n’appelait pas le patient… Pour Michele et moi Max, comme nous l’appelions tous, était une personne au caractère entier, très fidèle en amitié, sincère, porteur infatigable de ses valeurs et de ses convictions .Nous retiendrons ses appels réguliers ,ses désirs de partager ensemble une amitié et convivialité toujours présente . Nous perdons Michèle et moi un ami de 40 ans qui faisait partie de notre famille de cœur… A Camille, son épouse et notre amie, à ses enfants et à sa famille, nous adressons nos pensées émues et sincères. Nous ne pourrons jamais oublier Max. Jean-Paul et Michèle SEGADE
Avant son arrivée à la HAS, nous savions que c'était un grand chirurgien, j'avais un peu d'appréhension à l'idée de travailler avec M. Dubernard. Lorsqu'il est arrivé, il a décidé de ne pas rester dans le bureau qui lui était destiné à l'étage du Collège mais de venir s'installer dans le service, près de l'équipe. Oui c'était un grand Monsieur. Oui il avait un caractère bien trempé. Il osait dire tout haut ce que les autres pensaient tout bas. Mais Il était aussi prêt à aider toute personne qui avait besoin de conseils. J'ai tellement appris à ses côtés. En fait, je crois que ce sont les plus belles années de ma carrière professionnelle. Je ne l'oublierai jamais.
Cher Max, après vous avoir vu à l’œuvre à l’Hôtel de Ville de Lyon à travers la commission extramunicipale sur l’enseignement supérieur que vous aviez instituée et où je participais comme représentant étudiant, avec Laure vous m’avez accueilli dans votre équipe parlementaire en 2002. Vous étiez un fonceur et aviez un vrai leadership mais vous aviez le souci de ne laisser personne au bord du chemin. C’est vrai que les envolées oratoires de départ pouvaient décontenancer mais une fois le tumulte passé, les débats étaient toujours enthousiasmants. Au moins deux passions vous ont toujours animées : la protection des plus faibles et la transmission. Je les ai mesurées tous les jours passés avec vous. Vraiment quelle chance j’ai eu de pouvoir cheminer à vos côtés, je ne vous en remercierai jamais assez. Sûrement, un jour nous nous retrouverons, c’est là mon espérance.
J’ai eu la chance immense de débuter mon parcours politique avec mon si cher Max, un humaniste hors-pair. Car il connaissait ce qui signifie la souffrance, l’injustice, l’exclusion... Max a également marqué ma trajectoire personnelle en célébrant mon mariage à la mairie de Rochemaure ; son discours restera à jamais gravé dans ma mémoire. Des qualités humaines hors norme, une sensibilité, un humour, une intelligence profonde et une capacité de travail inégalable. Toutes ces qualités ont donné du sens à mon engagement politique et guideront mes actions à jamais. Souvent Max me disait « il faut rêver, croire en ses rêves et les réaliser ». Cette devise ne me quittera jamais. Je lui dois tout . Il a été le premier à croire en moi et à me faire confiance. J’ai envers lui une dette de reconnaissance éternelle pour tout ce qu’il m’a transmis »
Max ! On ne se voyait pas souvent, mais quand on se voyait, c’était fort, et le plus souvent pour faire des images… De l’urologie d’abord, avec les films de résection de prostate puis, dès les années 70, avec les cours de transplantation et de microchirurgie pour apprendre à des chirurgiens à faire des images au microscope opératoire. Ce fut une longue suite d’essais et d’amélioration de prises de vues : greffe de rein sur le rat, mais aussi parmi d’autres films, la première greffe de pancréas. Que de galères, que d’aventures extraordinaires, mais que de chemin parcouru. Tu as ainsi connu Christiane qui partage depuis toujours ma vie et mon univers de travail. Nous avons ainsi appris à comprendre ton univers, et toi le nôtre. Un jour, peu après la première greffe de main que tu as réalisée sur Clint Hallam, tu es venu nous parler d’un grand projet encore secret que tu préparais : une double greffe de mains. Tu voulais qu’on tourne des images « scientifiques » de l’intervention. Il ne nous a fallu que quelques minutes pour te convaincre que, plus qu’une aventure scientifique, il s’agissait d’un fait de société, qui méritait beaucoup plus qu’un film scientifique : une histoire extraordinaire à raconter à un large public. Investis de la confiance de l’équipe du pavillon V et de Denis, nous avons alors suivi ce projet fou, rempli d’espoirs, d’attentes, de doutes et de fausses alertes. Les greffes, c’est comme ça. Un jour, au début de l’an 2000, après des mois d’attente, tout s’est enfin enclenché et, immergés au sein de l’équipe chirurgicale, nous avons pu tourner la réalisation de cette première mondiale : une double greffe de mains. Après la diffusion du film sur France 2, les choses se sont enchaînées : plateaux télés, émissions diverses avec la complicité extraordinaire de Denis Chatelier, fier d’être le premier homme à vivre avec les mains d’un autre. Au fil de multitudes de réunions, de rencontres avec tous les participants, de tournages montrant les évolutions de Denis, nos liens n’ont fait que se resserrer. Aussi, lorsque quelques années plus tard, en 2005, une autre aventure extraordinaire s’est présentée, nous n’avons pas hésité une seconde à nous engouffrer dans ce magnifique projet de greffe de visage envisagé avec l’équipe de chirurgie maxillo-faciale du CHU d’Amiens. Tu leur as fait partager ta confiance, et pendant plus d’un an, nous avons suivi Isabelle, candidate à cette chirurgie jamais réalisée. Après cette longue attente et des semaines de galère, mais avec cette fois l’expérience des déchaînements médiatiques, nous avons pu monter un film diffusé en France sur TF1 et simultanément sur ABC News aux Etats-Unis, puis sur de nombreuses chaînes de télévision du monde entier. Ce film a lui aussi rendu honneur à ton travail de pionnier des greffes. L’émouvante réunion de 2020, rassemblant plusieurs greffés des mains à Lyon nous a permis de nous revoir une dernière fois. Merci Max de nous avoir permis de partager avec toi ces moments extraordinaires. Michael et Christiane HUGHES